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Togo: l'opposition prête à manifester



« L'opposition maintient ses trois jours de manifestation », titreTogoBreakingNews, qui rappelle que mercredi 10 avril 2024, les autorités ont  « interdit la marche » contre la réforme constitutionnelle, invoquant « le non-respect de la loi sur les manifestations publiques ».

« Entre élections et contestation, la nouvelle constitution s'annonce », poursuit Wakat Sera, qui donne la nouvelle date fixée des législatives et des régionales : le 29 avril. « Si les jeux sont ouverts, l'opposition peut espérer diriger le Togo », poursuit le journal, qui décrit une opposition « dans les starting-blocks », prête à « renverser la tendance qui a fait de l'Assemblée nationale en fin de mandat, un hémicycle aux couleurs uniques, bleu et blanc de l'UNIR, le parti au pouvoir ».

Aujourd8 au Faso commente la nouvelle date du scrutin : « Belle manœuvre de Faure, l'opposition pugnace, mais transie ! » Pour le journal burkinabè, « Faure Gnassingbé est le maître des horloges au Togo » : « difficile de croire que dans trois semaines, poursuit-il, la machine UNIR ne gagnera pas ces législatives ».

Liberia : vers la création d'un tribunal spécial
Les sénateurs libériens ont voté à l’unanimité, jeudi 11 avril 2024, pour la création d’un tribunal qui jugerait les crimes commis lors des deux guerres civiles, de 1989 à 1996 et de 1999 à 2003. « Les 'seigneurs de guerre' approuvent la création d'un tribunal pour les crimes de guerre », commente le Liberian Observer. Il note en effet que deux sénateurs, « dont beaucoup pensent qu'ils ont orchestré certains des pires crimes commis pendant la crise civile », font partie de ceux qui approuvé la création de cette Cour. « Nombreux étaient ceux qui doutaient que le Parlement libérien fasse un jour un pas en avant aussi audacieux », ajoute le Liberian Observer.

Au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko poursuivent leur installation au pouvoir
Lors de la prière de l’Aïd, à la Grande mosquée de Dakar, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a beaucoup insisté sur le « vivre-ensemble ». « Gage de paix, cette culture revêt selon lui une importance vitale pour le pays », écrit Seneplus.

Le Monde Afrique, de son côté, revient sur « l'irrésistible stratégie de conquête de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko » et refait le récit de leur accession au pouvoir. Une « victoire qui illustre la solidité des institutions sénégalaises et la puissance de l'envie de rupture dans le pays ». Elle illustre aussi la puissance de la volonté des Sénégalais, en particulier des jeunes. « L'alternance voulue par les électeurs s'est imposée, comme une lame de fond impossible à arrêter », commente l'article qui affirme que face à cela, le président sortant Macky Sall a fini par comprendre « que Sonko avait véritablement gagné les cœurs, même en prison ».

RFI

Jeudi 11 Avril 2024 - 10:26


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