Le professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de recherche ouest-africain (WARC sigle en anglais) de Dakar, a salué la mémoire de Toni Morrison, lauréate du Prix Nobel de la littérature, décédée lundi à 88 ans aux USA, ajoutant qu’elle était « une figure emblématique, l’espoir du monde noir ».
« Toni Morrison était une figure emblématique, l’espoir du monde noir. (…) Elle a été une référence à travers ses écrits, notamment ses romans, ses essais, ses poèmes, sa comédie musicale, etc. Elle a montré le chemin à la communauté américaine et africaine », a témoigné M. Sène, par ailleurs, professeur de littérature africaine et américaine à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« C’est grâce à Toni Morrison que l’histoire des Africains, avec ses hauts et ses bas, est connue », a-t-il souligné, saluant la production « à portée universelle » de Toni Morrison, qui a été la première femme noire à recevoir le Prix Nobel de littérature.
Ousmane Sene a annoncé que le WARC va rendre hommage à cette « figure emblématique » de la littérature afro-américaine. L’écrivaine décédée a publié son premier roman en 1970, sous le titre "L’Œil le plus bleu" (Editions 10-18), une œuvre qui retrace l’histoire touchante d’une petite fille noire, qui rêvait de ressembler à l’actrice et diplomate américaine Shirley Temple (1928-2014).
Morrison publiera ensuite deux autres romans, "Sula" (Editions 10-18, 1973) et "Le chant de Salomon" (Editions 10-18, 1977), qui est une saga sur le retour au Sud et aux racines. Elle remporte le Grand Prix de la critique (Etats-Unis) pour "Le chant de Salomon".
La célébrité acquise, Toni Morrison publie un autre roman, "Beloved" (1987), inspiré de l’histoire d’une ancienne esclave qui préfère mettre fin aux jours de sa fille pour ne pas la voir subir le même sort qu’elle. Ce roman dédié aux "soixante millions de victimes de l’esclavage" lui a valu le prestigieux prix Pulitzer.
Morrison, qualifiée de "rebelle" en raison de ses positions politiques, est aussi auteure d’une pièce de théâtre consacrée à la vie de Martin Luther King, "Dreaming Emmett", et d’un essai intitulé "Playing In The Dark", dédié aux Noirs de la littérature américaine.
avec APS
« Toni Morrison était une figure emblématique, l’espoir du monde noir. (…) Elle a été une référence à travers ses écrits, notamment ses romans, ses essais, ses poèmes, sa comédie musicale, etc. Elle a montré le chemin à la communauté américaine et africaine », a témoigné M. Sène, par ailleurs, professeur de littérature africaine et américaine à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
« C’est grâce à Toni Morrison que l’histoire des Africains, avec ses hauts et ses bas, est connue », a-t-il souligné, saluant la production « à portée universelle » de Toni Morrison, qui a été la première femme noire à recevoir le Prix Nobel de littérature.
Ousmane Sene a annoncé que le WARC va rendre hommage à cette « figure emblématique » de la littérature afro-américaine. L’écrivaine décédée a publié son premier roman en 1970, sous le titre "L’Œil le plus bleu" (Editions 10-18), une œuvre qui retrace l’histoire touchante d’une petite fille noire, qui rêvait de ressembler à l’actrice et diplomate américaine Shirley Temple (1928-2014).
Morrison publiera ensuite deux autres romans, "Sula" (Editions 10-18, 1973) et "Le chant de Salomon" (Editions 10-18, 1977), qui est une saga sur le retour au Sud et aux racines. Elle remporte le Grand Prix de la critique (Etats-Unis) pour "Le chant de Salomon".
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