C'est devenu un rituel depuis une vingtaine d'années. Le premier déplacement du ministre chinois des Affaires étrangères après le Nouvel An est à destination de l'Afrique. Un évènement qui confirme l'intérêt de la Chine pour le « Continent ». Yang Jiechi, le ministre des Affaires étrangères, va passer pas moins d'une semaine en Afrique, officiellement pour entretenir l'amitié traditionnelle sino-africaine, et renforcer le partenariat gagnant/gagnant.
Une visite qui marque surtout la volonté de la Chine de ne pas se laisser impressionner par les critiques occidentales sur le ré-endettement de l'Afrique ou le soutien apporté à des régimes très contestés.
A la veille de ce départ, la revue Economy of China, éditée par l'Université de Pékin, revient sur ces critiques pour mieux les écarter. A propos d'un risque de ré-endettement de l'Afrique, la revue rejette catégoriquement l'hypothèse d'un scénario catastrophe, comme le prévoient certains pays occidentaux. Des pays accusés au passage, de ne pas avoir tenus leurs engagements financiers vis à vis de l'Afrique.
Pékin souligne l'importance des financements d'infrastructure en Afrique. La Chine est devenue en 2008, le deuxième partenaire commercial du continent, devant la France et derrière les Etats-Unis , avec un volume d'échange de plus de 100 milliards de dollars annuel.
Et les autorités chinoises n'entendent pas en rester là, comme le prouve l'accord annoncé l'année dernière à l'occasion du Forum sino-africain de Charm-el-Cheikh, pour l'attribution d'un nouveau prêt de 10 milliards de dollars à l’Afrique.
Une visite qui marque surtout la volonté de la Chine de ne pas se laisser impressionner par les critiques occidentales sur le ré-endettement de l'Afrique ou le soutien apporté à des régimes très contestés.
A la veille de ce départ, la revue Economy of China, éditée par l'Université de Pékin, revient sur ces critiques pour mieux les écarter. A propos d'un risque de ré-endettement de l'Afrique, la revue rejette catégoriquement l'hypothèse d'un scénario catastrophe, comme le prévoient certains pays occidentaux. Des pays accusés au passage, de ne pas avoir tenus leurs engagements financiers vis à vis de l'Afrique.
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