Ce rapport rassemble les conclusions tirées par une mission débutée après la crise post-électorale de 2010. La crise née d'un contentieux sur les résultats de la présidentielle entre le président sortant Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara, est responsable de plus de 3 000 morts et du viol de 150 femmes.
Selon Me Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH, président d'honneur de la Ligue des droits humains en Belgique et chef de mission menée en Côte d'Ivoire, il est temps de tirer la sonnette d'alarme sur la situation de la justice ivoirienne. Il revient sur les conclusions rendues par ce rapport.
Le premier constat qu'on fait, c'est qu'il y a une impunité de fait qui s'est installée pour les auteurs des crimes de la crise post-électorale 2010-2011. La volonté affichée par le président Ouattara était que justice serait rendue, de quelque camp que la violence provenait. Cette volonté s'est complètement étiolée au nom de la réconciliation que le pouvoir politique prônait. Les victimes sont les oubliés de cette réconciliation. Une réconciliation sans juste réparation pour les victimes n'est pas une réconciliation complète et entière. Le deuxième constat, c'est que la justice a été instrumentalisée par le pouvoir en place, avec une utilisation de l'arme judiciaire pour éliminer les opposants politiques et notamment pour l'échéance présidentielle de 2020 où le président Ouattara a clairement écarté du processus électoral des opposants politiques avec des poursuites ciblées par cette justice instrumentalisée.
Selon Me Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH, président d'honneur de la Ligue des droits humains en Belgique et chef de mission menée en Côte d'Ivoire, il est temps de tirer la sonnette d'alarme sur la situation de la justice ivoirienne. Il revient sur les conclusions rendues par ce rapport.
Le premier constat qu'on fait, c'est qu'il y a une impunité de fait qui s'est installée pour les auteurs des crimes de la crise post-électorale 2010-2011. La volonté affichée par le président Ouattara était que justice serait rendue, de quelque camp que la violence provenait. Cette volonté s'est complètement étiolée au nom de la réconciliation que le pouvoir politique prônait. Les victimes sont les oubliés de cette réconciliation. Une réconciliation sans juste réparation pour les victimes n'est pas une réconciliation complète et entière. Le deuxième constat, c'est que la justice a été instrumentalisée par le pouvoir en place, avec une utilisation de l'arme judiciaire pour éliminer les opposants politiques et notamment pour l'échéance présidentielle de 2020 où le président Ouattara a clairement écarté du processus électoral des opposants politiques avec des poursuites ciblées par cette justice instrumentalisée.
Autres articles
-
Niger: les nouvelles autorités annoncent la fin de deux missions de l’Union européenne
-
Russie: Moscou prépare un «corps militaire africain» pour prendre la suite de Wagner
-
Max du Preez, journaliste: «Mandela a éloigné la menace de la plus sanglante des guerres civiles d’Afrique»
-
Mauritanie: l’ancien président Ould Abdel Aziz condamné à cinq ans de prison ferme
-
Le vice-ministre russe de la Défense au Niger pour renforcer la coopération militaire