Les trois jeunes organisations formées par des avocats italiens et libyens dénoncent « une poche d’impunité » aux portes de l’Europe.
UpRights, Adala pour tous et Strali reprochent aux autorités italiennes de soutenir les garde-côtes libyens, leur fournissant équipements, maintenance et formation. Les trois organisations ajoutent que les autorités italiennes et maltaises ont coordonné des opérations avec les mêmes garde-côtes pour garantir le retour des migrants en Libye. Avec un objectif clair : dissuader les candidats à l’exil d’accoster en Europe.
D'autres signalements
Pour les trois ONG, l’Italie et Malte apportent ainsi un soutien aux crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans les centres de détention en Libye. Parmi eux, ceux gérés par le département de lutte contre la migration illégale, organe officiel libyen aux mains de groupes armés, selon les avocats.
Ce nouveau signalement vient s’ajouter à d’autres. En novembre dernier, une ONG pointait ainsi la responsabilité de la Grèce. De son côté, la FIDH déposait 14 témoignages de victimes de torture, d’esclavage sexuel et de persécutions.
Le bureau du procureur enquête depuis 2017 sur les crimes commis contre les migrants. Mais à ce jour, aucun mandat d’arrêt n’a été délivré.
UpRights, Adala pour tous et Strali reprochent aux autorités italiennes de soutenir les garde-côtes libyens, leur fournissant équipements, maintenance et formation. Les trois organisations ajoutent que les autorités italiennes et maltaises ont coordonné des opérations avec les mêmes garde-côtes pour garantir le retour des migrants en Libye. Avec un objectif clair : dissuader les candidats à l’exil d’accoster en Europe.
D'autres signalements
Pour les trois ONG, l’Italie et Malte apportent ainsi un soutien aux crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans les centres de détention en Libye. Parmi eux, ceux gérés par le département de lutte contre la migration illégale, organe officiel libyen aux mains de groupes armés, selon les avocats.
Ce nouveau signalement vient s’ajouter à d’autres. En novembre dernier, une ONG pointait ainsi la responsabilité de la Grèce. De son côté, la FIDH déposait 14 témoignages de victimes de torture, d’esclavage sexuel et de persécutions.
Le bureau du procureur enquête depuis 2017 sur les crimes commis contre les migrants. Mais à ce jour, aucun mandat d’arrêt n’a été délivré.
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