Béji Caïd Essebsi a d’abord confirmé que les élections législatives et présidentielle se tiendraient comme prévu à la fin de l’année prochaine. Il s’est ensuite épanché sur la grave crise politique, annonçant la fin de l’union nationale. « Nous composons avec Ennahda depuis 5 ans mais nous ne le faisons plus étant donné que ce parti ne souhaite plus composer avec nous », a-t-il affirmé en répétant : « La patrie avant les partis ».
Le mouvement conservateur musulman, aujourd’hui première formation politique à l’Assemblée, soutient le Premier ministre Youssef Chahed, qui, lâché par Nidaa Tounes, peut désormais compter sur un nouveau bloc parlementaire d’une quarantaine de députés, l’Alliance nationale.
Revenant sur le délitement du parti qui l’a porté à la présidence, Nidaa Tounes, dirigé par son propre fils, Hafedh Caïd Essebsi, et dont est issu le chef du gouvernement, il les a renvoyés dos à dos. Si son fils ou le Premier ministre partent, « la Tunisie n’en sera pas impactée, il existe des personnes plus compétentes dans le pays », a-t-il lancé.
En un peu plus d’une heure, le vétéran de la vie politique tunisienne a tenu à prendre ses distances avec les querelles internes des partis tout en assurant la solidité du cadre législatif post-révolution sans réellement expliquer son positionnement en vue des scrutins de 2019.
Le mouvement conservateur musulman, aujourd’hui première formation politique à l’Assemblée, soutient le Premier ministre Youssef Chahed, qui, lâché par Nidaa Tounes, peut désormais compter sur un nouveau bloc parlementaire d’une quarantaine de députés, l’Alliance nationale.
Revenant sur le délitement du parti qui l’a porté à la présidence, Nidaa Tounes, dirigé par son propre fils, Hafedh Caïd Essebsi, et dont est issu le chef du gouvernement, il les a renvoyés dos à dos. Si son fils ou le Premier ministre partent, « la Tunisie n’en sera pas impactée, il existe des personnes plus compétentes dans le pays », a-t-il lancé.
En un peu plus d’une heure, le vétéran de la vie politique tunisienne a tenu à prendre ses distances avec les querelles internes des partis tout en assurant la solidité du cadre législatif post-révolution sans réellement expliquer son positionnement en vue des scrutins de 2019.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC