Le 18 janvier 2011, Moncef Marzouki , opposant historique au président Ben Ali, revenait à Tunis. AFP
Moins de deux mois après son investiture, le président tunisien Moncef Marzouki s'est lancé d'abord dans une tournée au Maghreb de plusieurs jours. Son objectif : relancer l'Union du Maghreb arabe en panne depuis 1994 en contournant le problème. « L’année 2012 sera celle de l’UMA », avait-il assuré le 13 février à Alger où il avait aussi réitéré l’annonce de la tenue d’un sommet des chefs d’Etat du Maghreb dans le courant de l’année, en Tunisie si possible. Tels sont les voeux de Moncef Marzouki.
C'est aussi en Tunisie qu'il a convié vendredi dernier les pays amis de la Syrie. Pourtant l'idée d'une conférence avait été évoquée d'abord par la France, puis par la Turquie mais la Tunisie, membre de la Ligue arabe, premier pays à s'être soulevé contre la dictature, a su manifestement trouver les arguments pour accueillir la première réunion.
En proposant une immunité judiciaire à Bachar el-Assad, puis maintenant l'asile, le chef de l'Etat tunisien milite pour une solution politique, mais aussi pour une certaine solidarité arabe. Moncef Marzouki cherche clairement à être un homme qui compte à l'international mais son hyperactivité diplomatique ne laisse pas les Tunisiens indifférents.
Certains le surnomment déjà « l'increvable président ». D'autres rappellent notamment sur les réseaux sociaux sur internet, qu'il n'a que des prérogatives limitées et qu'il a surtout une grave crise économique à gérer dans son pays.
Source: RFI
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Source: RFI
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