Deux semaines après son arrestation, un tribunal de la ville de Jendouba a condamné mercredi soir l candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel à une peine de 20 mois de prison, après l'avoir reconnu coupable d'avoir falsifié les signatures qu'il avait recueillies pour déposer les documents de candidature nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle.
L’opposant doit répondre à plus de 20 chefs d'accusation devant des juridictions de la Tunisie, dont quatre seront jugés ce jeudi. Ancien député et chef du parti tunisien Azimoun est l'un des deux candidats qui s'opposent à Kaïs Saïed lors de l'élection du 6 octobre en Tunisie.
Son avocat, Abdessattar Messaoudi, a déclaré que M. Zammel prévoyait de mener sa campagne derrière les barreaux. « Ce n'est pas une surprise. Nous nous attendions à une telle décision étant donné le harcèlement dont il a fait l'objet depuis qu'il a annoncé sa candidature », a-t-il déclaré.
Ayachi Zammel fait partie d'une longue liste d'opposants à Saied qui ont fait l'objet d'accusations et de poursuites pénales au cours de la période ayant précédé l'élection d'octobre.
Le mois dernier, les tribunaux ont condamné les deux opposants Nizar Chaari et Karim Gharbi pour des accusations similaires de fraude à la signature.
Les défenseurs des libertés civiles ont dénoncé la répression comme un symptôme du recul démocratique de la Tunisie. Cette semaine, Amnesty International a notamment déclaré qu'il s'agissait d'une « attaque préélectorale manifeste contre les piliers des droits de l'homme et de l'État de droit ».
L’opposant doit répondre à plus de 20 chefs d'accusation devant des juridictions de la Tunisie, dont quatre seront jugés ce jeudi. Ancien député et chef du parti tunisien Azimoun est l'un des deux candidats qui s'opposent à Kaïs Saïed lors de l'élection du 6 octobre en Tunisie.
Son avocat, Abdessattar Messaoudi, a déclaré que M. Zammel prévoyait de mener sa campagne derrière les barreaux. « Ce n'est pas une surprise. Nous nous attendions à une telle décision étant donné le harcèlement dont il a fait l'objet depuis qu'il a annoncé sa candidature », a-t-il déclaré.
Ayachi Zammel fait partie d'une longue liste d'opposants à Saied qui ont fait l'objet d'accusations et de poursuites pénales au cours de la période ayant précédé l'élection d'octobre.
Le mois dernier, les tribunaux ont condamné les deux opposants Nizar Chaari et Karim Gharbi pour des accusations similaires de fraude à la signature.
Les défenseurs des libertés civiles ont dénoncé la répression comme un symptôme du recul démocratique de la Tunisie. Cette semaine, Amnesty International a notamment déclaré qu'il s'agissait d'une « attaque préélectorale manifeste contre les piliers des droits de l'homme et de l'État de droit ».
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