Plus de 600 personnes ont été arrêtées, selon le ministère tunisien de l'Intérieur après cette quatrième nuit de tensions. Un porte-parole évoque des groupes de jeunes, de 15 à 25 ans, qui ont brulé des pneus et des poubelles. À noter qu'en raison de la pandémie de coronavirus, les écoles sont fermées cette semaine et la scolarité est d'ailleurs fortement perturbée depuis la rentrée.
Des pierres contre les forces de sécurité
Dans le quartier d'Ettadhamen, en périphérie de Tunis, des jeunes jetaient hier soir des pierres contre les forces de sécurité qui ripostaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Des pillages ont également été signalés dans certaines zones, car ces affrontements ne se limitent pas à la capitale. La police a été déployée en nombre dans des dizaines de localités du pays et des renforts de l'armée ont été envoyés dans quatre régions : Bizerte, Sousse, Kasserine et Siliane. Il s’agit de protéger les sites publics, selon les autorités.
Zones marginalisées
Ces troubles, qui interviennent au lendemain du 10e anniversaire de la chute du président Ben Ali, se déroulent dans des zones marginalisées, frappées par une crise économique aggravée par la situation sanitaire. Ni la présidence tunisienne ni le gouvernement n'ont pour l'instant réagi officiellement.
Des pierres contre les forces de sécurité
Dans le quartier d'Ettadhamen, en périphérie de Tunis, des jeunes jetaient hier soir des pierres contre les forces de sécurité qui ripostaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Des pillages ont également été signalés dans certaines zones, car ces affrontements ne se limitent pas à la capitale. La police a été déployée en nombre dans des dizaines de localités du pays et des renforts de l'armée ont été envoyés dans quatre régions : Bizerte, Sousse, Kasserine et Siliane. Il s’agit de protéger les sites publics, selon les autorités.
Zones marginalisées
Ces troubles, qui interviennent au lendemain du 10e anniversaire de la chute du président Ben Ali, se déroulent dans des zones marginalisées, frappées par une crise économique aggravée par la situation sanitaire. Ni la présidence tunisienne ni le gouvernement n'ont pour l'instant réagi officiellement.
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