A l'appel de l'Organisation tunisienne du travail (OTT), organisation pro-islamiste créée après la révolution de 2011, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au ministre des Affaires religieuses Othman Batikh, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Les mosquées sont libres, Batikh dehors", "le peuple est musulman et ne cède pas", ont-ils crié, brandissant des affiches où on pouvait lire "nous avons le droit de choisir nos imams" et "non à (la décision de) faire taire les imams".
"Nous voulons la paix sociale et le ministre la met en danger (...). S'il y a un retour à la répression, il y aura un soulèvement", a dit à la presse Ridha Jaouadi, l'imam de la mosquée Sidi Lakhmi de Sfax, limogé mi-septembre. Cet imam est accusé par le ministère des Affaires religieuses d'"extrémisme" et d'avoir mené, sous couvert religieux, des activités syndicales dans la mosquée Sidi Lakhmi, la plus importante de Sfax, qui draine des centaines de fidèles notamment lors du prêche du vendredi.
Furieux de ce limogeage, ces fidèles ont empêché vendredi dernier le nouvel imam d'effectuer son prêche, réclamant le retour de M. Jaouadi, selon des vidéos diffusées par des médias locaux. Dans le sillage de l’attentat de Sousse, fin juin, qui a coûté la vie à 38 touristes, les autorités ont décidé de fermer 80 mosquées n'étant "pas sous contrôle de l'Etat", soupçonnées d'"inciter au terrorisme".
Vingt-sept restent fermées à ce jour et "nous sommes en train de régler leur situation administrative", a affirmé à l'AFP un responsable au sein du ministère des Affaires religieuses, Slim Benchikh. Depuis son entrée en fonctions en début d'année, le gouvernement de Habib Essid a par ailleurs procédé au limogeage d'"une vingtaine d'imams sur un total de 18.000", a-t-il ajouté.
"Les mosquées sont libres, Batikh dehors", "le peuple est musulman et ne cède pas", ont-ils crié, brandissant des affiches où on pouvait lire "nous avons le droit de choisir nos imams" et "non à (la décision de) faire taire les imams".
"Nous voulons la paix sociale et le ministre la met en danger (...). S'il y a un retour à la répression, il y aura un soulèvement", a dit à la presse Ridha Jaouadi, l'imam de la mosquée Sidi Lakhmi de Sfax, limogé mi-septembre. Cet imam est accusé par le ministère des Affaires religieuses d'"extrémisme" et d'avoir mené, sous couvert religieux, des activités syndicales dans la mosquée Sidi Lakhmi, la plus importante de Sfax, qui draine des centaines de fidèles notamment lors du prêche du vendredi.
Furieux de ce limogeage, ces fidèles ont empêché vendredi dernier le nouvel imam d'effectuer son prêche, réclamant le retour de M. Jaouadi, selon des vidéos diffusées par des médias locaux. Dans le sillage de l’attentat de Sousse, fin juin, qui a coûté la vie à 38 touristes, les autorités ont décidé de fermer 80 mosquées n'étant "pas sous contrôle de l'Etat", soupçonnées d'"inciter au terrorisme".
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