Pour beaucoup de médias turcs, le responsable des feux de forêt est tout désigné : le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, en guerre contre l’État depuis près de 40 ans.
Ces accusations relayées sur les réseaux sociaux font monter la tension dans les régions les plus touchées, où l’on a vu ces derniers jours des tentatives de lynchage contre des incendiaires présumés et des civils en armes « monter la garde », selon leurs dires, sur des routes menant aux forêts.
La communication officielle n’aide pas à calmer les rumeurs. D’un côté, les autorités répètent que des enquêtes sont en cours et mettent en garde contre la désinformation, notamment les fausses vidéos censées démontrer l’origine criminelle des flammes. De l’autre, le président Erdogan a laissé entendre que certains incendies seraient liés au « terrorisme », et les médias proches du pouvoir rappellent que le groupe armé kurde a revendiqué par le passé de nombreux feux de forêt.
Cette cacophonie crée un paradoxe : alors que le gouvernement martèle depuis des mois que le PKK est « à genoux » sous l’effet des opérations antiterroristes en Turquie, ces rumeurs donnent l’image d’un groupe suffisamment puissant pour déclencher en quelques jours des incendies dans plus d’un tiers des provinces du pays.
À Bodrum et Marmaris, célèbres stations balnéaires, des habitants et des voyageurs ont dû être évacués de leur domicile et de leurs hôtels, souvent par bateau. De même à Antalya et sa voisine, Mugla, très touchées par les feux de forêts.
Ces accusations relayées sur les réseaux sociaux font monter la tension dans les régions les plus touchées, où l’on a vu ces derniers jours des tentatives de lynchage contre des incendiaires présumés et des civils en armes « monter la garde », selon leurs dires, sur des routes menant aux forêts.
La communication officielle n’aide pas à calmer les rumeurs. D’un côté, les autorités répètent que des enquêtes sont en cours et mettent en garde contre la désinformation, notamment les fausses vidéos censées démontrer l’origine criminelle des flammes. De l’autre, le président Erdogan a laissé entendre que certains incendies seraient liés au « terrorisme », et les médias proches du pouvoir rappellent que le groupe armé kurde a revendiqué par le passé de nombreux feux de forêt.
Cette cacophonie crée un paradoxe : alors que le gouvernement martèle depuis des mois que le PKK est « à genoux » sous l’effet des opérations antiterroristes en Turquie, ces rumeurs donnent l’image d’un groupe suffisamment puissant pour déclencher en quelques jours des incendies dans plus d’un tiers des provinces du pays.
À Bodrum et Marmaris, célèbres stations balnéaires, des habitants et des voyageurs ont dû être évacués de leur domicile et de leurs hôtels, souvent par bateau. De même à Antalya et sa voisine, Mugla, très touchées par les feux de forêts.
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