Ce qui se passe à l’UCAD est inacceptable, les étudiants n’en peuvent plus d’attendre des échéances toujours repoussées. Ce n’est même pas sérieux, car ces bourses sont vitales, et pour leurs études, et pour leur sécurité. Il faut renégocier la bancarisation des étudiants : les banques aussi doivent faire preuve de patriotisme et accepter de prendre des risques pour contribuer à la paix sociale dans le campus, condition sine qua non pour redresser l’année universitaire. Il faut également dire que le nombre d’étudiants dans nos universités n’est pas conforme à la qualité des enseignements et au niveau de ces étudiants. Il y en a qui gagneraient à tenter leur chance ailleurs.
Il faut entretenir les étudiants de façon plus rigoureuse, plus professionnelle : cette façon informelle de procéder ne peut pas continuer. Il faut inventer d’autres modèles de financement de nos universités ou investir des créneaux pouvant faire rentrer de l’argent dans les caisses de nos universités. Les grandes firmes internationales qui opèrent dans notre pays doivent contribuer à l’éducation et à la formation de nos enfants. Il faut leur soumettre des cahiers de charge dans ce sens ou négocier des contrats où les facultés, les étudiants et les sociétés ou industries seront
partenaires. Au Japon certaines universités sont des sociétés, on pourrait également s’inspirer de ce qui se fait au Brésil avec un concours sélectif pour entrer dans les universités et une spécialisation plus poussée.
Quand un Etat se permet de budgétiser 5 milliards pour indemniser des victimes putatives, on comprend aisément la colère des étudiants. Ce régime s’amuse avec le pouvoir, et c’est très dangereux. Cependant rien ne saurait légitimer la violence.
Il faut entretenir les étudiants de façon plus rigoureuse, plus professionnelle : cette façon informelle de procéder ne peut pas continuer. Il faut inventer d’autres modèles de financement de nos universités ou investir des créneaux pouvant faire rentrer de l’argent dans les caisses de nos universités. Les grandes firmes internationales qui opèrent dans notre pays doivent contribuer à l’éducation et à la formation de nos enfants. Il faut leur soumettre des cahiers de charge dans ce sens ou négocier des contrats où les facultés, les étudiants et les sociétés ou industries seront
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