Malgré un léger ralentissement observé sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont enregistré « une mobilisation record de ressources sur le marché régional des titres publics en avril 2025. » C’est ce que révèle la dernière note de conjoncture économique publiée ce lundi par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Au cours du mois d’avril, les États de l’Union ont levé 1 990 milliards de FCFA, soit 1 008,9 milliards de plus que le mois précédent. Une dynamique tirée par les adjudications (ndlr : via mise en concurrence, d'une quantité de titres fixée à l'avance) classiques, qui ont permis de réunir 1 573,4 milliards, répartis entre 605,5 milliards de FCFA en bons du Trésor (38,5 %) et 967,9 milliards en obligations (61,5 %). Cette performance traduit une hausse mensuelle de +60,4 %, portée par l’augmentation des émissions obligataires (+223,3 %).
En glissement annuel, le volume global des émissions par adjudication a bondi de +88,9 %, soit 740,6 milliards de FCFA supplémentaires. Le marché par syndication a, lui, enregistré une opération unique de 416,6 milliards durant la même période.
Le taux de couverture des adjudications s’est maintenu à un niveau élevé, à 123,2 %, preuve de la bonne perception du risque souverain par les investisseurs régionaux.
Léger recul des indices boursiers
Sur le plan boursier, les indicateurs de la BRVM ont connu « une baisse modérée. » L’indice BRVM Composite s’est replié de 0,1 %, à 287,1 points, tandis que le BRVM 30, qui regroupe les 30 valeurs les plus échangées du marché, a fléchi de 0,3 %, atteignant 144,1 points à fin avril 2025.
Par rapport à mars 2024, les deux indices affichent des reculs respectifs de 2,1 %(Composite) et 2,2 % (BRVM 30). Néanmoins, en glissement annuel, la tendance reste nettement positive, avec une progression de +31,6 % pour les deux indices.
Malgré ce repli conjoncturel des indices, la capitalisation boursière globale a poursuivi sa croissance. Elle s’établit désormais à 21 565,8 milliards de FCFA, soit +16,7 % sur un an. Dans le détail, la capitalisation du marché des actionss’élève à 11 070,0 milliards de FCFA, en hausse de 38,0 %, tandis que celle du marché obligataire progresse de 2,2 %, atteignant 10 495,8 milliards.
Au cours du mois d’avril, les États de l’Union ont levé 1 990 milliards de FCFA, soit 1 008,9 milliards de plus que le mois précédent. Une dynamique tirée par les adjudications (ndlr : via mise en concurrence, d'une quantité de titres fixée à l'avance) classiques, qui ont permis de réunir 1 573,4 milliards, répartis entre 605,5 milliards de FCFA en bons du Trésor (38,5 %) et 967,9 milliards en obligations (61,5 %). Cette performance traduit une hausse mensuelle de +60,4 %, portée par l’augmentation des émissions obligataires (+223,3 %).
En glissement annuel, le volume global des émissions par adjudication a bondi de +88,9 %, soit 740,6 milliards de FCFA supplémentaires. Le marché par syndication a, lui, enregistré une opération unique de 416,6 milliards durant la même période.
Le taux de couverture des adjudications s’est maintenu à un niveau élevé, à 123,2 %, preuve de la bonne perception du risque souverain par les investisseurs régionaux.
Léger recul des indices boursiers
Sur le plan boursier, les indicateurs de la BRVM ont connu « une baisse modérée. » L’indice BRVM Composite s’est replié de 0,1 %, à 287,1 points, tandis que le BRVM 30, qui regroupe les 30 valeurs les plus échangées du marché, a fléchi de 0,3 %, atteignant 144,1 points à fin avril 2025.
Par rapport à mars 2024, les deux indices affichent des reculs respectifs de 2,1 %(Composite) et 2,2 % (BRVM 30). Néanmoins, en glissement annuel, la tendance reste nettement positive, avec une progression de +31,6 % pour les deux indices.
Malgré ce repli conjoncturel des indices, la capitalisation boursière globale a poursuivi sa croissance. Elle s’établit désormais à 21 565,8 milliards de FCFA, soit +16,7 % sur un an. Dans le détail, la capitalisation du marché des actionss’élève à 11 070,0 milliards de FCFA, en hausse de 38,0 %, tandis que celle du marché obligataire progresse de 2,2 %, atteignant 10 495,8 milliards.
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