L’adversaire est en train d’amasser des équipements militaires, des armes et des combattants dans la région de Marioupol. C’est ce qu’a affirmé un porte-parole de l’armée ukrainienne vendredi et samedi. Selon Kiev, la Russie concentrerait de nouvelles forces à Novoazovsk, une ville située à une quarantaine de kilomètres de Marioupol, un important port ukrainien des bords de la mer d’Azov.
Un nouveau front est-il sur le point d’être ouvert par la Russie, ou du moins par les séparatistes pro-russes, entre autres afin de créer éventuellement un accès terrestre vers laCrimée, la péninsule annexée par Moscou en mars 2014 ? Ou bien s’agit-il de mettre la pression sur l’Ukraine en lui montrant la fragilité de ses positions autour du port de Marioupol ? Ce serait une façon de lui faire comprendre qu’il lui faut renoncer à ses projets de rapprochement avec le camp occidental, l’Union européenne ou l’Otan.
C’est difficile à dire pour l’heure. Kiev tire la sonnette d’alarme après une semaine de tensions et d’échanges de tirs dans la région de Novoazovsk où cinq soldats ukrainiens seraient morts depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, dimanche dernier.
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