À Jeddah, les Américains ont annoncé la reprise immédiate de leur aide militaire à l'Ukraine et ont donc fait une proposition de trêve, accepté par les Ukrainiens. Mais, pour l'instant, personne ne s'emballe dans le pays car la Russie n'a pas encore fait part de ses intentions et a encore bombardé l'Ukraine cette nuit.
Méfiance et nuit difficile
Ici à Kiev, c'est la méfiance qui domine. Ainsi, si tous les officiels soulignent une avancée très grande, ils insistent sur le fait que la balle est désormais dans le camp de la Russie, car pour le moment, il n'y a eu aucune réaction du côté russe, même si les dirigeants américains ont dit devoir rencontrer le gouvernement russe dans les prochains jours.
En Ukraine, la nuit a, quant à elle, été pénible pour beaucoup d'habitants : les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs régions. À Odessa, dans le sud du pays, un missile a touché un cargo dans le port de la ville. Il y aurait quatre morts dans les membres d'équipage, selon les autorités ukrainiennes, et une roquette vient également de s'abattre sur la ville de Kryvyï Rih, ville industrielle de l'oblast de Dnipropetrovsk, à 400 kilomètres au sud de Kiev.
Volet humanitaire
Il faut savoir également que la proposition de cessez-le-feu comprend un volet humanitaire : une attention particulière de la déclaration a été accordée à la libération des prisonniers, des civils et au retour des enfants ukrainiens. « C'était un point fondamental pour nous », a insisté une proche conseillère de Volodymyr Zelensky.
Par ailleurs, on a appris que le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, s'est entretenu au téléphone avec le chef de la CIA américaine, John Ratcliffe, indiquent, mercredi 12 mars, les agences de presse russes. L'annonce de cet entretien téléphonique intervient peu après la rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.
Méfiance et nuit difficile
Ici à Kiev, c'est la méfiance qui domine. Ainsi, si tous les officiels soulignent une avancée très grande, ils insistent sur le fait que la balle est désormais dans le camp de la Russie, car pour le moment, il n'y a eu aucune réaction du côté russe, même si les dirigeants américains ont dit devoir rencontrer le gouvernement russe dans les prochains jours.
En Ukraine, la nuit a, quant à elle, été pénible pour beaucoup d'habitants : les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs régions. À Odessa, dans le sud du pays, un missile a touché un cargo dans le port de la ville. Il y aurait quatre morts dans les membres d'équipage, selon les autorités ukrainiennes, et une roquette vient également de s'abattre sur la ville de Kryvyï Rih, ville industrielle de l'oblast de Dnipropetrovsk, à 400 kilomètres au sud de Kiev.
Volet humanitaire
Il faut savoir également que la proposition de cessez-le-feu comprend un volet humanitaire : une attention particulière de la déclaration a été accordée à la libération des prisonniers, des civils et au retour des enfants ukrainiens. « C'était un point fondamental pour nous », a insisté une proche conseillère de Volodymyr Zelensky.
Par ailleurs, on a appris que le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, s'est entretenu au téléphone avec le chef de la CIA américaine, John Ratcliffe, indiquent, mercredi 12 mars, les agences de presse russes. L'annonce de cet entretien téléphonique intervient peu après la rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.
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