Au Mali, les rebelles touaregs occupent le camp militaire de Tessalit depuis le dimanche 11 mars au matin. Latifa Mouaoued/R
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est depuis ce lundi soir à Tessalit. On devrait donc savoir dans les prochaines heures s'il y a des blessés dans le camp, des prisonniers, et combien de familles doivent être évacuées. On parle de civils qui résidaient dans le camp. Le CICR avait tenté de venir les chercher la semaine dernière, mais les deux parties, l'armée et le MNLA, n'avaient pas offert les garanties suffisantes de sécurité aux équipes.
Le MNLA assurait hier soir détenir une quarantaine de prisonniers et vouloir remettre aux humanitaires une quarantaine de familles. Les autorités assuraient hier également que les civils et les militaires avaient pu quitter le camp sans être interceptés par les rebelles. Deux versions contradictoires que la mission du CICR devrait permettre de clarifier.
Ce qui est sûr, c'est que les militaires maliens ont quitté le camp, fragilisés, après avoir été encerclés depuis plusieurs semaines par les rebelles. Le MNLA n'a pas relâché la pression sur Tessalit car l'endroit, il faut le rappeler, est stratégique.
La localité est en effet la dernière ville malienne avant la frontière algérienne. A Tessalit, il y a une piste d'atterrissage, seule piste goudronnée de la région de Kidal, capable d'accueillir des hélicoptères mais aussi des cargos, des gros porteurs donc. Tessalit était aussi le plus gros camp militaire au nord de Kidal ; le récupérer était donc capital pour le MNLA.
Source: RFI
Le MNLA assurait hier soir détenir une quarantaine de prisonniers et vouloir remettre aux humanitaires une quarantaine de familles. Les autorités assuraient hier également que les civils et les militaires avaient pu quitter le camp sans être interceptés par les rebelles. Deux versions contradictoires que la mission du CICR devrait permettre de clarifier.
Ce qui est sûr, c'est que les militaires maliens ont quitté le camp, fragilisés, après avoir été encerclés depuis plusieurs semaines par les rebelles. Le MNLA n'a pas relâché la pression sur Tessalit car l'endroit, il faut le rappeler, est stratégique.
La localité est en effet la dernière ville malienne avant la frontière algérienne. A Tessalit, il y a une piste d'atterrissage, seule piste goudronnée de la région de Kidal, capable d'accueillir des hélicoptères mais aussi des cargos, des gros porteurs donc. Tessalit était aussi le plus gros camp militaire au nord de Kidal ; le récupérer était donc capital pour le MNLA.
Source: RFI
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