
Des sans-abris s'apprêtent à passer la nuit dans un parc de Port-au-Prince, le 13 janvier 2010. REUTERS/Joel Trimble
Les habitants de Port-au-Prince ont passé une seconde nuit dehors, et ce sont des scènes chaotiques qui sont relayées par les sites internet haïtiens. Les places publiques sont bondées, une population hagarde, des blessés, errent dans les rues. Chacun doit compter sur ses propres forces. Les quelques hôpitaux de la capitale qui ont été épargnés par le tremblement de terre sont totalement dépassés par l'ampleur des besoins. Il n'y a pas de pharmacie ouverte.
Les grands axes routiers sont toujours encombrés par des éboulements, des bâtiments effondrés et des arbres arrachés, ce qui empêche toute circulation des trop rares véhicules de secours. La plupart des morgues de Port-au-Prince, dont celle de Pax Villa, sont également démolies et les cadavres jonchent donc toujours les rues. Les corps sont simplement recouverts d'un drap, ce qui laisse craindre de rapides épidémies.
De nombreuses personnes restent toujours ensevelies sous les décombres, seulement secourues par des passants, souvent à la main car les outils manquent. Il n'y a plus d'eau courante, plus d'électricité, et les denrées alimentaires sont difficiles à trouver. Le prix du petit sachet d'eau potable qui se vend au marché noir dans les rues a déjà été multiplié par trois en 24 heures.
« C'est un peu la fin du monde pour Haïti » témoigne un habitant de Pétionville sur son blog et il ajoute « C'est à croire que notre terre est maudite... »
L’aide arrive peu à peu
L'aéroport de Port-au-Prince a rouvert mercredi 13 janvier dans l’après-midi, mais a vite été saturé par l'arrivée d'avions - militaires pour la plupart - venus apporter des vivres, de l'eau, des médicaments. A leur bord également bien sûr des équipes de médecins, de sauveteurs et leurs chiens de recherche. Un gros porteur français a notamment dû retarder son départ de la Martinique du fait de l'engorgement de l'aéroport haïtien.
Les secours arrivent également par voie maritime. Un bâtiment des gardes-côtes américains est déjà sur place, suivi par un second bateau, et Washington envisage l'envoi d'un navire-hôpital.
Les appels de fonds et les offres d'aides se multiplient à travers le monde, venus d'organismes internationaux, d'Etats, d'associations et de personnalités privées. Mais malgré cet élan de solidarité, malgré l'afflux d'équipes de secouristes et de matériel de première urgence à l'aéroport, la population de la capitale haïtienne reste très isolée.
Source: RFI
Les grands axes routiers sont toujours encombrés par des éboulements, des bâtiments effondrés et des arbres arrachés, ce qui empêche toute circulation des trop rares véhicules de secours. La plupart des morgues de Port-au-Prince, dont celle de Pax Villa, sont également démolies et les cadavres jonchent donc toujours les rues. Les corps sont simplement recouverts d'un drap, ce qui laisse craindre de rapides épidémies.
De nombreuses personnes restent toujours ensevelies sous les décombres, seulement secourues par des passants, souvent à la main car les outils manquent. Il n'y a plus d'eau courante, plus d'électricité, et les denrées alimentaires sont difficiles à trouver. Le prix du petit sachet d'eau potable qui se vend au marché noir dans les rues a déjà été multiplié par trois en 24 heures.
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L’aide arrive peu à peu
L'aéroport de Port-au-Prince a rouvert mercredi 13 janvier dans l’après-midi, mais a vite été saturé par l'arrivée d'avions - militaires pour la plupart - venus apporter des vivres, de l'eau, des médicaments. A leur bord également bien sûr des équipes de médecins, de sauveteurs et leurs chiens de recherche. Un gros porteur français a notamment dû retarder son départ de la Martinique du fait de l'engorgement de l'aéroport haïtien.
Les secours arrivent également par voie maritime. Un bâtiment des gardes-côtes américains est déjà sur place, suivi par un second bateau, et Washington envisage l'envoi d'un navire-hôpital.
Les appels de fonds et les offres d'aides se multiplient à travers le monde, venus d'organismes internationaux, d'Etats, d'associations et de personnalités privées. Mais malgré cet élan de solidarité, malgré l'afflux d'équipes de secouristes et de matériel de première urgence à l'aéroport, la population de la capitale haïtienne reste très isolée.
Source: RFI
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