L’Egypte a décrété un deuil national d’une semaine, du jamais-vu pour un chef d’Etat étranger. Les autorités ont aussi annulé les festivités du 25 janvier marquant l’anniversaire de la révolution qui a obligé l’ex-président Hosni Moubarak à quitter le pouvoir. Radios et télévisions ont interrompu leurs programmes pour diffuser des « spéciales » tandis que les journaux, striés d’un bandeau noir, ont consacré une large place au sujet.
Les réactions des Frères musulmans sont, par contre plus, mitigées. Il y a bien eu un site qui a fait ses condoléances en anglais mais il a été vivement critiqué par de hauts responsables de la confrérie en exil. On a même échangé des félicitations sur certaines pages Facebook.
Les Frères n’ont pas pardonné au roi Abdallah d’avoir soutenu l’Egypte politiquement lors de la destitution du président Mohamed Morsi en 2013. Elle l’a aussi soutenue économiquement avec plus de 12 milliards de dollars en aide financière et pétrolière. Une aide qui, avec celles des Emirats et du Koweït, a permis à l’Egypte d’éviter une crise socio-économique grave.
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