
L’argent tiré de ce travail est, selon les talibés, ‘’versé’’ à leur marabout. Habillés en haillons, marchant pieds-nus et sans cache-nez, les enfants talibés cherchent dans des tas d’immondices jetés à mi-chemin de la route reliant Vélingara au village de Djimini.
‘’Nous sommes à la recherche d’objets que nous allons vendre au marché de Vélingara’’, confie l’un des enfants, le sourire aux lèvres. Il s’est, comme ses compagnons, sali les mains et le corps dans les ordures.
‘’Nous vendons le kilogramme de fer recyclé à 50 ou 75 francs [CFA]. L’argent est versé à notre marabout, qui réclame 200 francs CFA à chacun d’entre nous’’, explique l’un des enfants, âgé d’une dizaine d’années. Ils trainent des sacs remplis d’objets métalliques, de chaussures usées, etc.
Agence de presse sénégalaise
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