Candidat à la succession du Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), le Sénégalais Amadou Hott ambitionne de positionner l’institution comme un « catalyseur central » pour le développement du continent. Il met l’accent sur la création d’emplois, l’énergie, les systèmes alimentaires et de santé, ainsi que la résilience climatique.
« Je me présente à la présidence de la Banque car je crois en notre capacité de positionner notre institution comme catalyseur central », a-t-il déclaré sur la page officielle dédiée à sa candidature, à quelques jours de l’élection prévue le 29 mai 2025 à Abidjan. Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, fait partie des cinq candidats retenus pour ce scrutin. Il affrontera Sidi Ould Tah (Mauritanie), Mahamat Abass Tolli (Tchad), Bajabulile Tshabalala (Afrique du Sud) et Samuel Maimbo (Zambie).
Dans sa déclaration de vision, M. Hott insiste sur la nécessité pour la BAD de jouer un rôle de « leader », non seulement en tant que banque multilatérale de développement, mais aussi comme une plateforme « de confiance » réunissant les acteurs publics et privés.
Originaire de Thiaroye Gare, en banlieue dakaroise, Amadou Hott revendique une « passion pour le développement » nourrie par son vécu. « Je connais de première main le poids de la pauvreté et les opportunités qui peuvent être offertes aux plus défavorisés », confie-t-il. Ce dernier dit vouloir diriger la BAD pour « faire une différence dans la vie quotidienne de tous les Africains », en mobilisant son expérience du secteur privé, de la gouvernance publique et de la finance du développement.
« Je travaillerai sans relâche et en collaboration avec toutes les parties prenantes afin de transformer la Banque en institution de développement la plus axée sur l’impact, la plus innovante sur le plan financier, la plus inclusive et la mieux gouvernée », promet Amadou Hott.
Un profil international et une expertise reconnue
Âgé de 52 ans, Amadou Hott est un ancien banquier d’investissement diplômé en mathématiques appliquées, économie et marchés financiers. En 2016, il a occupé le poste de vice-président de la BAD chargé de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte. À la tête du ministère de l’Économie sénégalais (2019-2022), il a notamment géré les effets économiques de la pandémie de Covid-19 et réformé le cadre des partenariats public-privé.
En décembre 2022, il est nommé envoyé spécial du président de la BAD pour l’Alliance des infrastructures vertes en Afrique. Il quitte ce poste fin 2024 pour se porter officiellement candidat à la présidence de l’institution.
L’élection du nouveau président de la BAD se déroulera en marge des Assemblées annuelles de l’institution, prévues du 27 au 31 mai 2025 à Abidjan.
« Je me présente à la présidence de la Banque car je crois en notre capacité de positionner notre institution comme catalyseur central », a-t-il déclaré sur la page officielle dédiée à sa candidature, à quelques jours de l’élection prévue le 29 mai 2025 à Abidjan. Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, fait partie des cinq candidats retenus pour ce scrutin. Il affrontera Sidi Ould Tah (Mauritanie), Mahamat Abass Tolli (Tchad), Bajabulile Tshabalala (Afrique du Sud) et Samuel Maimbo (Zambie).
Dans sa déclaration de vision, M. Hott insiste sur la nécessité pour la BAD de jouer un rôle de « leader », non seulement en tant que banque multilatérale de développement, mais aussi comme une plateforme « de confiance » réunissant les acteurs publics et privés.
Originaire de Thiaroye Gare, en banlieue dakaroise, Amadou Hott revendique une « passion pour le développement » nourrie par son vécu. « Je connais de première main le poids de la pauvreté et les opportunités qui peuvent être offertes aux plus défavorisés », confie-t-il. Ce dernier dit vouloir diriger la BAD pour « faire une différence dans la vie quotidienne de tous les Africains », en mobilisant son expérience du secteur privé, de la gouvernance publique et de la finance du développement.
« Je travaillerai sans relâche et en collaboration avec toutes les parties prenantes afin de transformer la Banque en institution de développement la plus axée sur l’impact, la plus innovante sur le plan financier, la plus inclusive et la mieux gouvernée », promet Amadou Hott.
Un profil international et une expertise reconnue
Âgé de 52 ans, Amadou Hott est un ancien banquier d’investissement diplômé en mathématiques appliquées, économie et marchés financiers. En 2016, il a occupé le poste de vice-président de la BAD chargé de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte. À la tête du ministère de l’Économie sénégalais (2019-2022), il a notamment géré les effets économiques de la pandémie de Covid-19 et réformé le cadre des partenariats public-privé.
En décembre 2022, il est nommé envoyé spécial du président de la BAD pour l’Alliance des infrastructures vertes en Afrique. Il quitte ce poste fin 2024 pour se porter officiellement candidat à la présidence de l’institution.
L’élection du nouveau président de la BAD se déroulera en marge des Assemblées annuelles de l’institution, prévues du 27 au 31 mai 2025 à Abidjan.
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