
Compte tenu des avancées de la société, l'état va réexaminer les droits des femmes en cas de divorce : voilà en substance le message de la présidence de la République. L’objectif est de garantir la protection des droits des deux conjoints et des enfants, selon la déclaration.
Aujourd'hui, ce Code de la famille stipule, en cas de divorce, que la garde des enfants est accordée en priorité à la mère. Mais, lorsqu'une femme se remarie, elle perd son droit de garde. Le texte, créé en 1984, avait déjà été aménagé en 2005, par le président Abdelaziz Bouteflika. C'est grâce à cette révision par exemple que les femmes algériennes peuvent désormais transmettre leur nationalité à leurs enfants.
Cette décision devrait relancer le débat au sein des partis islamistes. Ces partis qui dénoncent depuis ce week-end la nouvelle loi pour lutter contre les violences contre les femmes, car ils juge ce texte dangereux pour la famille. De leur côté les associations de protection des femmes estiment que la révision du Code de la famille si elle a vraiment lieu, est une avancée. Mais elles rappellent qu'elles souhaitent l'abrogation complète de la loi.
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