
C’est un réquisitoire qui implique autant la police que l’Indien du quotidien. Le jeune garçon de vingt-huit ans, et compagnon de la fille violée le 16 décembre, a raconté à la chaîne de télévision Zee News la jambe encore dans le plâtre, qu’après avoir été frappée à coups de barre de fer, puis violée pendant plus de deux heures dans l’autobus, la fille et lui ont été déshabillés pour ne pas laisser de preuves, et abandonnés sur le bord de la route, en sang.
Mais étonnamment, leur calvaire n’était toujours pas terminé, car pendant deux heures supplémentaires, les voitures sont alors passées, se sont arrêtées – leurs occupants s’interrogeaient – mais toutes sont reparties immédiatement.
Il a fallu qu’une voiture de police les aperçoive pour qu’ils soient, finalement, aidés. Et même alors, les policiers ont débattu pendant trente minutes, sur place, sur l’article du code pénal qu’il fallait utiliser dans ce cas-là. Ceci, alors que le garçon aidait, tout seul, sa compagne, à monter dans la voiture de police.
Il n’est donc pas étonnant que le garçon n’appelle pas particulièrement à changer les lois, pour empêcher que de tels crimes arrivent en Inde, mais qu’il appelle, avant tout, à ce que chacun se sente concerné par le sort de son voisin et que la police agisse de manière plus humaine et efficace.
Source : Rfi.fr
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