En Côte d’Ivoire, un tiers des femmes, soit près de 4 millions d’entre elles, affirment avoir été dans leur vie victimes de violences. Battues, violées, dans ou hors du couple, victimes de discriminations, d’excisions, exploitées au sein d’une cellule familiale, victimes de harcèlement sur leur lieu de travail, toutes ces différentes formes de violence sont souvent passées sous silence et font rarement de poursuites judiciaires à l’encontre de leurs auteurs.
Nicolas Betsi, coordinateur du Programme autonomisation et lutte contre les violences faites aux femmes : « En Côte d’Ivoire, toutes les femmes sont concernées par la violence mais le fait est qu’en milieu rural, nous nous rendons compte que le phénomène est plus exacerbé. Mais, dans l’ensemble, à tous les niveaux, au niveau de toutes les couches socio-professionnelles, nous avons rencontré des femmes victimes de violence. Et nous nous sommes rendu compte que la violence conjugale est la plus élevée. Malheureusement il y a un silence total autour de cette violence, que ce soit les femmes qui sont battues par leur mari, qui sont menacées au sein de leur famille par les beaux parents, il y a un silence total. Et notre action aujourd’hui, c’est de commencer par briser le silence ».
C’est pour montrer du doigt ces pratiques que la campagne de sensibilisation de l’ONU Femmes débutera ce 25 novembre à Abidjan pour s’étendre durant seize jours sur l’ensemble du territoire, une campagne pour accompagner les femmes dans leur souffrance et surtout pour rompre l'indifférence qui règne trop souvent encore autour de ce fléau national
source:rfi.fr
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