
Le chef de la Junte militaire de la Guinée Conakry, Capitaine Moussa Dadis Camara se fait menaçant (Photo: RFI)
En conseil des ministres, le chef de l’Etat du Sénégal a formellement démenti les allégations du chef de la Junte militaire de la Guinée Conakry, Moussa Dadis Camara. Abdoulaye Wade a, sans ambages, déclaré : «ces informations sont totalement erronées et dénuées de tout fondement».
Le chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, a menacé lundi d'arrêter "tous ceux qui contrediraient ses déclarations sur la présence de troupes prêtes à attaquer aux frontières de trois pays voisins de la Guinée".
L’homme fort de la Guinée Conakry l’a fait savoir à travers les médias publics. "Tous ceux qui tenteraient de contredire mes propos concernant la présence des troupes hostiles près de nos frontières seront mis aux arrêts et poursuivis", a déclaré martelé le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le chef de la junte a dénoncé ce qu’il qualifie de « désinformation » suite à ces propos sur les menaces d’agression contre la Guinée par des groupes armés. "Il y a des gens spécialisés dans la désinformation qui disent que le communiqué du CNDD est une manière de faire de la diversion et créer une situation de non-stabilité pour ne pas aller aux élections" législatives et présidentielle d'ici la fin de l'année, a ajouté le capitaine Dadis avant de préciser qu’il est favorable au chronogramme de 2009.
Il a précisé que les informations diffusées par la junte est une « affaire purement militaire » qui ne concerne pas les civils."Je ne tolérerai pas ce genre de comportement, qu'il soit d'un leader politique, d'un simple militant de parti politique ou d'un journaliste. Ce que nous (l'armée) avons dit est une affaire purement militaire, ce n'est pas l'affaire d'un civil ou d'un quelconque individu", a prévenu le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le chef de la junte a menacé en particulier les journalistes, qui alimentent le débat sur les menaces d’agression annoncées par la junte : "surtout vous les journalistes, le premier qui va organiser une émission et donner la parole à des auditeurs pour créer le doute dans l'esprit de la population sera arrêté et poursuivi et la radio fermée".
Samedi soir, la junte militaire avait annoncé dans un communiqué, que "des troupes massées le long des frontières nord (Guinée-Bissau et Casamance au Sénégal) et sud (Liberia) seraient prêtes à attaquer la Guinée".Des informations rejettées par ces pays voisins de la Guinée, qui ont unanimement souligné le respect de l’intégrité territoriale de la Guinée.
Le chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, a menacé lundi d'arrêter "tous ceux qui contrediraient ses déclarations sur la présence de troupes prêtes à attaquer aux frontières de trois pays voisins de la Guinée".
L’homme fort de la Guinée Conakry l’a fait savoir à travers les médias publics. "Tous ceux qui tenteraient de contredire mes propos concernant la présence des troupes hostiles près de nos frontières seront mis aux arrêts et poursuivis", a déclaré martelé le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le chef de la junte a dénoncé ce qu’il qualifie de « désinformation » suite à ces propos sur les menaces d’agression contre la Guinée par des groupes armés. "Il y a des gens spécialisés dans la désinformation qui disent que le communiqué du CNDD est une manière de faire de la diversion et créer une situation de non-stabilité pour ne pas aller aux élections" législatives et présidentielle d'ici la fin de l'année, a ajouté le capitaine Dadis avant de préciser qu’il est favorable au chronogramme de 2009.
Il a précisé que les informations diffusées par la junte est une « affaire purement militaire » qui ne concerne pas les civils."Je ne tolérerai pas ce genre de comportement, qu'il soit d'un leader politique, d'un simple militant de parti politique ou d'un journaliste. Ce que nous (l'armée) avons dit est une affaire purement militaire, ce n'est pas l'affaire d'un civil ou d'un quelconque individu", a prévenu le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le chef de la junte a menacé en particulier les journalistes, qui alimentent le débat sur les menaces d’agression annoncées par la junte : "surtout vous les journalistes, le premier qui va organiser une émission et donner la parole à des auditeurs pour créer le doute dans l'esprit de la population sera arrêté et poursuivi et la radio fermée".
Samedi soir, la junte militaire avait annoncé dans un communiqué, que "des troupes massées le long des frontières nord (Guinée-Bissau et Casamance au Sénégal) et sud (Liberia) seraient prêtes à attaquer la Guinée".Des informations rejettées par ces pays voisins de la Guinée, qui ont unanimement souligné le respect de l’intégrité territoriale de la Guinée.
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