Lorsque Thandexile Moyo s’est rendu à la grande manifestation lundi dernier, il s’agissait d’une marche pacifique selon elle : « Les gens se sont mobilisés et ont manifesté. La marche était pacifique, les manifestants excités. La police est ensuite arrivée et a cassé la marche. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes pour nous disperser. »
Les forces de l’ordre sont ensuite allées chercher les opposants chez eux, à leurs domiciles : « Les autorités connaissaient le nom des organisateurs de la grève. Et ils recherchaient toutes sortes d’activistes. »
Un proche a prévenu Thandexile qu’elle faisait partie de la liste des personnes recherchées : « Et lorsqu’ils ont coupé internet, je me suis dit que s’ils coupent les connexions c’est probablement pour mener des actions de répression contre nous, donc j’ai pris mon ordinateur et j’ai fui. »
Avec quelques dollars en poche, elle a rejoint l’Afrique du Sud mercredi et n’avoue avoir aucune nouvelle de ses proches depuis.
Mnangagwa interrompt sa tournée à l'étranger
Emmerson Mnangagwa ne sera pas au forum économique de Davos à Genève, en Suisse, qui s'ouvre ce lundi. Le président zimbabwéen a annoncé hier qu'il interrompait sa tournée à l'étranger pour rentrer à Harare.
L'opération séduction d'Emmerson Mnangagwa est terminée. En quête d'investissements étrangers, le président zimbabwéen était parti, la semaine dernière, faire du pied à quelques puissances économiques : la Russie d'abord, puis le Kazakhstan, premier producteur mondial d'uranium et dixième de pétrole. Ce pays d'Asie centrale dispose de réserves considérables de liquidités dont le Zimbabwe aurait bien besoin.
Mais il a fallu rentrer. Et tant pis pour le Forum de Davos où Emmerson Mnangagwa aurait croisé le gratin de l'économie mondiale. Il faut dire que les récentes manifestations au Zimbabwe font mauvais genre. L'instabilité politique ne rassure pas les investisseurs.
Le président a déclaré qu'il voulait « un Zimbabwe calme, stable et qui fonctionne de nouveau ». Des propos rassurants, que n'a sans doute pas entendus le porte-parole de la présidence, George Charamba, qui a plutôt choisi la fermeté. Dans les colonnes du journal gouvernemental The Sunday News, il a assuré dimanche que la répression des manifestations n'était qu'un « avant-goût de ce qui va arriver ». Et Georges Charamba d'ajouter que « l'Etat s'occupera de l'opposition politique et des syndicats qui ont déclenché les violences ».
Les forces de l’ordre sont ensuite allées chercher les opposants chez eux, à leurs domiciles : « Les autorités connaissaient le nom des organisateurs de la grève. Et ils recherchaient toutes sortes d’activistes. »
Un proche a prévenu Thandexile qu’elle faisait partie de la liste des personnes recherchées : « Et lorsqu’ils ont coupé internet, je me suis dit que s’ils coupent les connexions c’est probablement pour mener des actions de répression contre nous, donc j’ai pris mon ordinateur et j’ai fui. »
Avec quelques dollars en poche, elle a rejoint l’Afrique du Sud mercredi et n’avoue avoir aucune nouvelle de ses proches depuis.
Mnangagwa interrompt sa tournée à l'étranger
Emmerson Mnangagwa ne sera pas au forum économique de Davos à Genève, en Suisse, qui s'ouvre ce lundi. Le président zimbabwéen a annoncé hier qu'il interrompait sa tournée à l'étranger pour rentrer à Harare.
L'opération séduction d'Emmerson Mnangagwa est terminée. En quête d'investissements étrangers, le président zimbabwéen était parti, la semaine dernière, faire du pied à quelques puissances économiques : la Russie d'abord, puis le Kazakhstan, premier producteur mondial d'uranium et dixième de pétrole. Ce pays d'Asie centrale dispose de réserves considérables de liquidités dont le Zimbabwe aurait bien besoin.
Mais il a fallu rentrer. Et tant pis pour le Forum de Davos où Emmerson Mnangagwa aurait croisé le gratin de l'économie mondiale. Il faut dire que les récentes manifestations au Zimbabwe font mauvais genre. L'instabilité politique ne rassure pas les investisseurs.
Le président a déclaré qu'il voulait « un Zimbabwe calme, stable et qui fonctionne de nouveau ». Des propos rassurants, que n'a sans doute pas entendus le porte-parole de la présidence, George Charamba, qui a plutôt choisi la fermeté. Dans les colonnes du journal gouvernemental The Sunday News, il a assuré dimanche que la répression des manifestations n'était qu'un « avant-goût de ce qui va arriver ». Et Georges Charamba d'ajouter que « l'Etat s'occupera de l'opposition politique et des syndicats qui ont déclenché les violences ».
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