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​«12 préalables pour que l’Afrique nourrisse l’Afrique», (Papa Abdoulaye Seck)



​«12 préalables pour que l’Afrique nourrisse l’Afrique», (Papa Abdoulaye Seck)
«Nourrir l’Afrique, signifie pour le gouvernement du Sénégal, comprendre et accepter que l’indépendance alimentaire est, certainement, la plus forte des indépendances parce que l’indépendance alimentaire est directement corollaire à notre dignité. Il nous faut, par conséquent, agir mais agir avec célérité, avec efficacité, avec efficience pour transformer positivement et durablement les agricultures africaines : Il n’y a pas de fatalité, nous devons oser entreprendre en vue de tirer les succès», décline le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

Selon Papa Abdoulaye Seck, «pour le gouvernement du Sénégal, enfin nourrir l’Afrique, c’est assurer effectivement la prise en charge de toute la panoplie de préalables» dont «la maîtrise de l’eau pour sécuriser et étaler la production agricole africaine dans le temps et l’espace».
 
Le deuxième préalable, «c’est d’augmenter la productivité mais une augmentation intelligente parce qu’elle doit être assortie d’une veille en ce qui concerne la durabilité de nos systèmes de production», le troisième étant de «mettre à la disposition du monde rural des facteurs de production de qualité pour que nous puissions respecter, de façon scrupuleuse, les itinéraires techniques qui sont préconisés par nos recherches agricoles».
 
«Réformer le foncier », sous-tend le quatrième préalable. Pour le cinquième préalable, la tutelle préconise «l’amélioration de l’accès du marché » car dit-elle: «Sans une amélioration de l’accès au marché, il serait difficile voire impossible de valoriser la production agricole dans son ensemble».
 
Le sixième préalable étant «certainement la formation, l’information et le soutien aux exploitations familiales» dans la mesure où «dans notre continent, les exploitations familiales ont eu à jouer un rôle important, continuent à jouer ce rôle» et qu’il «nous faut bien prendre en compte le fait qu’il ne peut y avoir de sécurité alimentaire et nutritionnelle durable dans notre continent sans des exploitations familiales fortes parce que bien formées et soutenues».
 
Le septième préalable repose sur «le poids à accorder à l’appropriation et à l’incorporation d’innovations technologiques pour que nous puissions changer la physionomie de nos agricultures».
 
Le huitième préalable, «c’est favoriser l’émergence d’un système privé mais qui va cohabiter et développer des synergies avec les exploitations familiales » car «on ne peut pas avoir un secteur privé fort sans connexion avec les exploitations familiales».
 
Le neuvième préalable, «c’est la promotion de l’emploi des jeunes, des femmes mais aussi des personnes qui sont porteuses d’un handicap physique et qui font aussi partie de la société» étant donné, souligne le ministre que «c’est la promotion de l’emploi qui va permettre un partage plus équitable des dividendes de l’agriculture africaine».
 
Le dixième préalable pour que l’Afrique nourrisse l’Afrique, «c’est de mettre en place des infrastructures de base pour lutter contre les pertes post-récoltes et transformer nos produits».
 
Le onzième, c’est la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols. Ce, d’autant plus que «nous sommes dans un contexte de changement climatique qui nous expose véritablement à une vulnérabilité».
 
Enfin le douzième préalable, «c’est assainir l’environnement de la production et de la commercialisation» qui passe «par une massification des investissements publics». 


Vendredi 25 Novembre 2016 - 15:51


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