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​«Si le Président de la République insiste sur sa position d’organiser le référendum… », (UCS)



Le Comité Exécutif National (CEN) de l’Union Centriste du Sénégal (UCS) s’est réuni à la permanence du parti sis à Liberté 6, Immeuble Uno sous la présidence de Madame Nicole GAKOU, directrice des structures dudit parti, à l’effet d’examiner la vie du parti et la situation politique nationale. Abordant la situation politique nationale la directrice des structures a fait un compte rendu de la réunion tenue à l’hôtel « Ndiambour » avec les partis de l’opposition et les organisations de la société civile pour l’opérationnalisation de la mise en œuvre du  «NON» au référendum du 20 mars prochain.
 
A sa suite, le porte-parole du parti a fait une communication globale sur le contenu des quinze (15) points que renferme le projet de réforme constitutionnelle en soulevant «les manquements qui accompagnent ledit projet». Il a en outre précisé qu’ «en dépit de l’invite du Président de l’UCS, Abdoulaye BALDE, au Chef de l’Etat lors de ses tournées à l’intérieur du pays notamment à Saint Louis, d’associer la classe politique et les organisations de la société civile pour rendre le jeu politique inclusif et transparent, le Chef de l’Etat malgré sa promesse d'associer celle-ci, a finalement foulé aux pieds cette ultime promesse en menant sa réforme des institutions sans consulter les différents acteurs politiques et la société civile comme cela se fait dans toutes les démocraties majeures».
 
Au demeurant, l’UCS considère que «le reniement du Président de la République face à la réduction du mandat en cours et son manque de dialogue avec les acteurs politiques et la société civile ont vidé le référendum de toute sa substance». Par conséquent, la formation d’Abdoulaye Baldé estime que «le référendum est pour l’heure inutile, sachant que notre pays fait face  à de multiples attentes des populations jusqu’ici insatisfaites dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi des jeunes…».
 
Par ailleurs, l’UCS précise qu’ «aucune disposition constitutionnelle ou législative en vigueur  ne s’oppose à l’adoption des quatorze (14) points restants par voie parlementaire». Fort de cela, ce parti invite «le Président de la République à renoncer à son référendum convoqué le 20 mars prochain». Toutefois, «si le Président de la République insiste sur sa position d’organiser ledit référendum», les centristes «feront face en appelant à voter massivement «NON» le jour du scrutin».


Jeudi 25 Février 2016 - 10:13


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