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La communauté internationale prête à aider la Libye à renforcer sa sécurité

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a déclaré la semaine dernière que la double attaque suicide du 23 Mai à Arlit et Agadez, a été menée à partir de la Libye. Un point de vue que partagent des responsables occidentaux. Si Tripoli a démenti, les autorités libyennes ont néanmoins demandé l'aide de la communauté internationale pour mieux surveiller ses frontières. L'Otan est la dernière organisation en date à avoir accepté d'aider la Libye à relever ses nombreux défis sécuritaires. Saisis par Tripoli, les membres de l'alliance atlantique ont décidé mardi 4 juin de dépêcher une délégation d'experts en Libye.



Le secrétaire général de l'Otan lors d'une réunion des ministres de la Défense des 28 pays de l'alliance atlantique, le 4 juin 2013 à Bruxelles.
Le secrétaire général de l'Otan lors d'une réunion des ministres de la Défense des 28 pays de l'alliance atlantique, le 4 juin 2013 à Bruxelles.
La délégation des experts de l'Otan partira dans les plus brefs délais et rendra son rapport avant la fin du mois, a déclaré Anders Fogh Rasmussen. Le patron de l'Otan a précisé qu'il ne s'agissait pas d'envoyer des troupes au sol. Vendredi, le président américain Barack Obama avait estimé que « l'Otan devait aider Tripoli face au risque de l’établissement d’un sanctuaire terroriste dans le sud ».
L'Union européenne, de son côté, a modifié sa mission de formation, suite aux attentats du 23 Mai au Niger. Cette mission civile devrait inclure une antenne dans l’oasis de Sebha dans le sud. Dotée de trente millions d'euros, la mission mobilisera 110 personnels européens pour former, au long d'un mandat initial de deux ans, les Libyens au contrôle des frontières.
Les mesures du gouvernement libyen
Le Premier ministre Ali Zeidan a lui même dévoilé un arsenal de mesures dimanche, lors d'un déplacement dans l'extrême sud-ouest libyen. Il prévoit des primes de 1 200 euros pour les soldats qui acceptent d’être déployés dans le Fezzan, une région désertique aux conditions climatiques difficiles.
Les frontières du sud sont le plus souvent surveillées par des ex-rebelles de l’ethnie toubou en sous-effectifs. Ils manquent aussi cruellement de moyens. Selon des témoins joints à Sebha par RFI, ils sont une proie facile pour les jihadistes qui ne manquent pas d’arguments pour les corrompre.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Mercredi 5 Juin 2013 - 11:53


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