L'ancien président malagache Didier Ratsiraka en 2009. AFP/ Grégoire Pourtier
À 76 ans, l’ancien président reste fidèle à sa réputation d’homme de scène qui s’autorise toutes les digressions. Il interpelle la SADC en anglais, s’adresse à Vladimir Poutine en russe, félicite Barack Obama sur la crise syrienne, ou récite un passage du Cid.
Sur la crise malgache, il ne mâche pas ses mots. Il s’en prend aux acteurs nationaux, à la communauté internationale et en particulier à la France qu’il accuse d’être derrière le coup d’État de 2009, et récemment derrière l’éviction de sa candidature à la présidentielle.
Une «ingérence inacceptable»
« Je me suis tu parce que c’était trop bas cette ingérence inacceptable pour un pays indépendant que Paris puisse s’arroger le droit de désigner qui peut être élu à Madagascar, qui peut être candidat, qui ne peut pas être candidat ».
Didier Ratsiraka préconise toujours la tenue d’un sommet des chefs politiques pour une réconciliation avant les élections. Pas question pour lui de soutenir un candidat à la présidentielle. « C’est comme un joueur de football. Voilà Pelé ou Franck Ribery, vous avez un carton rouge, vous ne pouvez plus revenir sur le terrain. Qui voulez-vous comme remplaçant ? C’est une aberration ! »
À la fin de l’émission, l’ancien président esquisse une de ses «solutions» pour Madagascar : des « amis » investisseurs qui seraient prêts à mettre «4 ou 5 milliards de dollars» dans l’économie malgache.
Source : Rfi.fr
Sur la crise malgache, il ne mâche pas ses mots. Il s’en prend aux acteurs nationaux, à la communauté internationale et en particulier à la France qu’il accuse d’être derrière le coup d’État de 2009, et récemment derrière l’éviction de sa candidature à la présidentielle.
Une «ingérence inacceptable»
« Je me suis tu parce que c’était trop bas cette ingérence inacceptable pour un pays indépendant que Paris puisse s’arroger le droit de désigner qui peut être élu à Madagascar, qui peut être candidat, qui ne peut pas être candidat ».
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