Elles étaient très nombreuses à l’ouverture de la foire. Elles, ces vendeuses de sandwich de diverses variétés (poulet, viande et autres) ne sont plus à leur place habituelle. Elles ont été tout bonnement déguerpies. Habillé en uniforme, Djiby est l’un des gardiens préposés à la porte. Selon lui, «les autorités du CICES ont demandé de dégager toutes les vendeuses qui se trouvent à la porte». Et de préciser : «ce n’est pas par soucis d’hygiène qu’elles sont renvoyées, mais plutôt parce que les vendeuses constituent des obstacles pour les passants et les voitures qui veulent accéder à l’intérieur».
Malgré cette mesure d’interdiction, ces bonnes femmes ne désarment. Certaines vendeuses n’hésitent pas à revenir devant la porte dès que les gardiens leur tournent le dos ou sont débordés par le contrôle de routine. C’est le cas d’Aby qui s’insurge contre les autorités qui les renvoient. «Les autorités ne nous autorisent pas à entrer dans la foire pour vendre et ne nous laissent pas non plus vendre à la porte nos sandwich» fulmine-t-elle.
Respectent-elles les normes d’hygiène ? Oui répond Aby, catégorique. Elle fait savoir : «nous ne pouvons faire autrement que de respecter les normes d’hygiène car nos familles mangent ces sandwich, nous ne vendons pas pour faire du mal, mais pour gagner de quoi nourrir nos familles». En attendant d’être encore renvoyée encore une fois, elle a repris sa place devant le CICES.
Malgré cette mesure d’interdiction, ces bonnes femmes ne désarment. Certaines vendeuses n’hésitent pas à revenir devant la porte dès que les gardiens leur tournent le dos ou sont débordés par le contrôle de routine. C’est le cas d’Aby qui s’insurge contre les autorités qui les renvoient. «Les autorités ne nous autorisent pas à entrer dans la foire pour vendre et ne nous laissent pas non plus vendre à la porte nos sandwich» fulmine-t-elle.
Respectent-elles les normes d’hygiène ? Oui répond Aby, catégorique. Elle fait savoir : «nous ne pouvons faire autrement que de respecter les normes d’hygiène car nos familles mangent ces sandwich, nous ne vendons pas pour faire du mal, mais pour gagner de quoi nourrir nos familles». En attendant d’être encore renvoyée encore une fois, elle a repris sa place devant le CICES.
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