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VIDEO - Deux milliards de spectateurs derrière leur petit écran pour le "mariage du siècle"

D'aucuns l'appellent "le mariage du siècle". C'est dans l'abbaye de Westminster que le prince Willima doit épouser Kate Middleton. A Londres, les fans ont envahi les rues. Deux milliards de personnes devraient aussi suivre le mariage à la télévision.



Les premiers invités ont pris place de bonne heure vendredi dans l'abbaye de Westminster pour "le mariage du siècle" entre le prince William et Kate Middleton, célébré 30 ans après celui de Charles et Diana, sous un ciel menaçant qui n'a pas découragé une foule déjà nombreuse.

Plus de deux milliards de téléspectateurs devaient par ailleurs suivre l'événement devant leur petit écran, selon le gouvernement. C'est nettement plus que les 750 millions qui avaient regardé le mariage des parents de William, le 29 juillet 1981. En 1997, ils ont été 2,5 milliards à suivre les obsèques de Diana, selon les estimations.

Des dizaines de milliers de passionnés de la royauté se sont massés dès l'aube le long du parcours du cortège royal, certains y campant depuis plusieurs jours. "Je suis un fan de la monarchie. C'est super. Je m'attends à beaucoup de pompe", explique à l'AFP Laura Smith, 33 ans, s'étirant en sortant d'un sac de couchage posé à même le sol.

"Ils sont patriotiques. Ils portent haut les couleurs de leur pays. On n'a jamais vu ça en France sauf pendant la Coupe du monde en 1998", souligne Romain Bescou, un Francais de 26 ans qui vit à Londres.

Les noces du prince William, deuxième dans l'ordre du succession au trône, et de la roturière Kate Middleton, étaient organisées dans l'abbaye royale de Westminster, là même où avait été couronné Guillaume le Conquérant en 1066.

La messe démarrait à 11h00 (10h00 GMT) mais les premiers des 1.900 invités avaient déjà pris place dans l'abbaye près de trois heures auparavant. Kate devait être la dernière à pénétrer dans l'abbaye, quelques minutes avant le début de la cérémonie. C'est le moment tant attendu: la fiancée sortant d'une Rolls Royce, dévoilant enfin sa robe de mariée, véritable secret d'Etat.

Aucun échange d'anneaux n'était prévu, le prince ayant choisi de ne pas porter d'alliance. Celle de Kate est confectionnée, à base d'or donné par la reine, par le joaillier Wartski installé au pays de Galles, dont Charles, le père de William, est le prince.

Kate et le prince ont hérité en cadeau de mariage des titres de duc et duchesse de Cambridge, le rang le plus élevé de la noblesse britannique. William devient également comte de Strathearn et baron de Carrickfergus.

Le programme minuté prévoyait qu'à la fin de la messe, à 11h15 GMT, Kate et le prince montent dans un carrosse déjà utilisé en 1981 par Charles et Diana, découvert malgré une météo très hasardeuse.

Quatre autres attelages devaient transporter la famille proche jusqu'au palais de Buckingham, résidence de la reine Elizabeth II, grand-mère de William qui a fêté ses 85 ans il n'y a que quelques jours.

Le défilé royal d'une quinzaine de minutes promettait toute la pompe d'une des monarchies les plus prestigieuses au monde tout en résumant la quintessence de l'Angleterre : le cortège passant devant Big Ben, le parlement de Westminster et longera le Mall, artère royale pavoisée pour l'occasion des plus brillantes couleurs de l'Union Jack.

Le dispositif policier mobilise plus de 5.000 hommes, dont beaucoup en gants blancs.

"La Grande-Bretagne est toujours capable d'organiser un événement majestueux qui emballera le monde entier", assure le Daily Mail.

A 12H25 GMT, le prince et Kate devaient apparaître au balcon du palais: l'occasion, selon les médias, d'échanger leur premier baiser de couple officiel.

Un vin d'honneur était prévu en fin de journée, puis un dîner et une soirée dansante, toujours au palais de Buckingham.

Rien n'a filtré sur ce que fera le couple après son "grand jour". Les rumeurs vont bon train sur la lune de miel. Ont été tour à tour évoqués les Caraïbes, la Jordanie, les Seychelles, voire l'Ecosse ou les Cornouailles.

La noce faisait également les titres de la presse européenne. "Les Français auraient-ils tous quelque chose en eux de la monarchie britannique ? Sans doute pas, mais beaucoup suivront aujourd'hui le mariage", écrit le quotidien français Le Figaro.

France 24

Vendredi 29 Avril 2011 - 10:58


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