Les combats qui ont éclaté jeudi à Malam Fatori ont poussé des milliers d'habitants à traverser la Komadougou, la rivière qui fait office de frontière avec le Niger. La plupart des civils sont arrivés dans la ville nigérienne de Bosso, à 2 km des combats.
« Depuis 72h, nous sommes surchargés » expliquait samedi soir le préfet avant d'ajouter : « Il y a des gens partout dans la rue, ils n'ont nulle part où aller ».
Couvre-feu
Pour éviter toute infiltration de combattants, et malgré la difficulté de trouver un abri pour ces réfugiés, un couvre-feu a été instauré à partir de 19h vendredi. Il a été reconduit samedi soir. Des renforts militaires sont aussi arrivés pour sécuriser la frontière.
Outre les civils, plus de 300 militaires nigérians ont aussi fui les combats. Ceux qui étaient blessés ont reçu les premiers soins à Bosso, avant d'être évacués à Diffa.
Affrontements sérieux
Ce ne sont pas les premiers combats dans cette zone, ni les premiers militaires nigérians qui fuient au Niger. Mais cette fois-ci, de l'avis des autorités locales de Bosso, les affrontements ont été plus sérieux qu'il y a quelques mois et d'après eux il n'y a pas de doute : la ville de Malam Fatori a bien été conquise par Boko Haram.
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