Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique (MSHP) a tenu à clarifier l’évolution de ses crédits pour l’exercice 2026. Si l'enveloppe globale du ministère semble diminuer, une analyse consolidée révèle au contraire un renforcement des moyens consacrés à la santé des populations.
C’est une précision qui se veut rassurante face à une lecture brute des chiffres. Dans une note d’information publiée ce 15 décembre 2025, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique apporte un éclairage sur la structuration de son budget 2026. Elle informe que cette variation, qualifiée de « baisse apparente, ne traduit aucun recul des priorités de l'État, mais résulte d'une profonde réorganisation institutionnelle ».
La nouvelle structuration du gouvernement a entraîné un redéploiement des compétences et des crédits vers d'autres départements ministériels. Ce mécanisme de transfert selon la note, explique l'amincissement de l'enveloppe directe du MSHP.
Ainsi, un montant de 3,7 milliards de FCFA a été transféré au ministère de la Famille, de l'Action sociale et des Solidarités, 85 milliards de FCFA, dédiés aux constructions, sont désormais affectés au Ministère des Infrastructures, des crédits ont également été inscrits au Ministère des Forces armées pour des actions de santé spécifiques.
«En tenant compte de ces ajustements, les chiffres changent de visage. Comme l'a souligné le ministre des Finances et du Budget, le secteur de la santé bénéficie en réalité d'une augmentation réelle de 38,6 milliards de FCFA», indique la note.
Pour les autorités sanitaires, « la performance d'un système ne doit pas s'évaluer uniquement à travers le poids financier d'un seul ministère. L'absence du MSHP dans le haut du classement budgétaire n'est pas synonyme d'affaiblissement. Au contraire, le financement de la santé est désormais envisagé sous un angle global et intersectoriel ».
Il intègre les efforts des collectivités territoriales, les investissements d'autres ministères et les ressources hors budget provenant des partenaires techniques et financiers.
Par ailleurs, la stratégie de l'État repose désormais sur la capacité à bâtir un dispositif cohérent de production de santé. La santé demeure une « responsabilité transversale », portée par l'ensemble des politiques publiques. Plus qu'un simple classement budgétaire, c'est l'effort sanitaire global qui demeure le véritable indicateur de la priorité accordée au bien-être des Sénégalais.
C’est une précision qui se veut rassurante face à une lecture brute des chiffres. Dans une note d’information publiée ce 15 décembre 2025, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique apporte un éclairage sur la structuration de son budget 2026. Elle informe que cette variation, qualifiée de « baisse apparente, ne traduit aucun recul des priorités de l'État, mais résulte d'une profonde réorganisation institutionnelle ».
La nouvelle structuration du gouvernement a entraîné un redéploiement des compétences et des crédits vers d'autres départements ministériels. Ce mécanisme de transfert selon la note, explique l'amincissement de l'enveloppe directe du MSHP.
Ainsi, un montant de 3,7 milliards de FCFA a été transféré au ministère de la Famille, de l'Action sociale et des Solidarités, 85 milliards de FCFA, dédiés aux constructions, sont désormais affectés au Ministère des Infrastructures, des crédits ont également été inscrits au Ministère des Forces armées pour des actions de santé spécifiques.
«En tenant compte de ces ajustements, les chiffres changent de visage. Comme l'a souligné le ministre des Finances et du Budget, le secteur de la santé bénéficie en réalité d'une augmentation réelle de 38,6 milliards de FCFA», indique la note.
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