Le cimetière musulman de Fatick sis au quartier Peulga a été à nouveau profané. Sept (7) personnes se sont introduites hier, vendredi dans le cimetière pour procéder à « l’ensevelissement » d’un linceul sur lequel est inscrit Marie Ndour. Un acte de profanation de plus qui révulse les oulémas qui en appellent à la responsabilité des autorités municipales. D’autant plus que, disent-ils, le cimetière est resté depuis trois ans sans gardien.
Ces actes sont devenus très fréquents dans les cimetières de la ville de Fatick. Une situation qui heurte profondément la sensibilité des imams qui disent ne pas comprendre pourquoi la mairie rechigne à affecter un gardien aux cimetières. Alertés, les éléments de la brigade des sapeurs pompiers sont venus procéder, en présence du préfet, à la destruction du « mauvais sort » en y brûlant de l’herbe. La police a amené le linceul pour les besoins de l’enquête qu’elle a ouverte. Selon El Hadji Mamadou Diallo, le mot arabe sur lequel le nom de Marie Ndour est écrit peut être assimilé à une bombe. «Avec ce qui est inscrit sur le linceul, soit la personne concernée meurt soit elle devient folle », a dit l’imam Diallo à «Libération ».
Ces actes sont devenus très fréquents dans les cimetières de la ville de Fatick. Une situation qui heurte profondément la sensibilité des imams qui disent ne pas comprendre pourquoi la mairie rechigne à affecter un gardien aux cimetières. Alertés, les éléments de la brigade des sapeurs pompiers sont venus procéder, en présence du préfet, à la destruction du « mauvais sort » en y brûlant de l’herbe. La police a amené le linceul pour les besoins de l’enquête qu’elle a ouverte. Selon El Hadji Mamadou Diallo, le mot arabe sur lequel le nom de Marie Ndour est écrit peut être assimilé à une bombe. «Avec ce qui est inscrit sur le linceul, soit la personne concernée meurt soit elle devient folle », a dit l’imam Diallo à «Libération ».
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