Pour Robinson Jean Louis, la bataille n’est pas terminée, la Cour électorale doit statuer sur ses requêtes et sur les preuves de fraudes qu’il a apportées. Il demande l’annulation de 400 000 voix et le recomptage des voix :« On ne demande pas la lune, on demande tout simplement le recomptage de tous les bulletins. Il y en a 4 millions, ce n’est pas beaucoup. On peut procéder à un recomptage de manière publique et contradictoire ».
Robinson Jean Louis se dit confiant sur le verdict de la Cour et en attendant, il appelle au calme : « L’idée de descendre dans la rue, n’est pas la mienne. Je suis légaliste. J’attends la décision de la loi ».
Le candidat assure qu’il se soumettra à la décision de la Cour électorale spéciale, qu’elle soit en sa faveur ou pas.
« Cour souveraine »
« La Cour est souveraine de ses décisions, les citoyens ne peuvent qu’accepter ». Accepterait-il alors sa défaite une défaite ? « Oui, répond-t-il, si c’est la Cour qui le dit. Mais il faudrait aussi qu’il (Hery Rajaonarimampianina) accepte sa défaite, si la Cour dit, en annulant plusieurs voix, que je suis le vainqueur ».
Alors que dans les rangs de la mouvance Ravalomanana, son principal soutien, les discours étaient plus menaçants ces derniers jours, le candidat rejette toute idée d’affrontements. « Quelle que soit la décision de la CES, je ferai tout pour que Madagascar soit calme », affirme Robinson Jean Louis.
Source : Rfi.fr
-
À la Une: Guinée et Centrafrique, deux présidentielles jouées d’avance
-
Maroc: au moins 21 morts lors de crues soudaines dans la ville côtière de Safi
-
Guinée-Bissau: un proche de l'ex-président Embalo arrêté lors de son arrivée à Lisbonne
-
Sommet de la Cédéao: les dirigeants ouest-africains réaffirment leur «tolérance zéro» pour les putschs militaires
-
RCA : lancement en fanfare de la campagne présidentielle





À la Une: Guinée et Centrafrique, deux présidentielles jouées d’avance


