La menace brandie en juillet par deux sénateurs américains d’un boycott du cacao ivoirien si les pires formes de travail des enfants ne sont pas éradiquées dans la filière, y aura sans doute été pour quelque chose. Après le coup de pouce aux producteurs pour la saison prochaine, le CCC ivoirien et le Cocoa Board ghanéen s’engagent à collaborer davantage avec l’industrie sur les questions de durabilité du cacao.
Richard Scobey, président de la World Cocoa Foundation, qui regroupe les acteurs du secteur s’en félicite. « Nous avons trouvé un accord sur le mécanisme d’une collaboration cruciale et sur de nouvelles actions pour travailler ensemble sur les questions clés : la déforestation, le problème du travail des enfants, l'accélération des moyens d'existence durables des cacaoculteurs et la mise en place des systèmes de traçabilité et de transparence nécessaires pour suivre les progrès sur ces importantes initiatives. »
Si la Côte d’Ivoire et le Ghana estiment que l’ampleur donnée au phénomène du travail des enfants est exagérée, ces pays promettent de donner des gages rapidement grâce au recensement en cours. « Nous allons essayer de donner des assurances à l'industrie, au monde entier, au consommateur que nos pays font du cacao propre. D'ici fin 2020, chaque planteur sera recensé. Sa plantation sera géolocalisée et nous saurons s'il y a des enfants à risques dans les plantations », explique Yves Koné, directeur général du CCC.
Dominique Ouattara, très active sur la question du travail des enfants, se rend dans les prochains jours aux États-Unis pour plaider la cause de la Côte d’Ivoire.
Richard Scobey, président de la World Cocoa Foundation, qui regroupe les acteurs du secteur s’en félicite. « Nous avons trouvé un accord sur le mécanisme d’une collaboration cruciale et sur de nouvelles actions pour travailler ensemble sur les questions clés : la déforestation, le problème du travail des enfants, l'accélération des moyens d'existence durables des cacaoculteurs et la mise en place des systèmes de traçabilité et de transparence nécessaires pour suivre les progrès sur ces importantes initiatives. »
Si la Côte d’Ivoire et le Ghana estiment que l’ampleur donnée au phénomène du travail des enfants est exagérée, ces pays promettent de donner des gages rapidement grâce au recensement en cours. « Nous allons essayer de donner des assurances à l'industrie, au monde entier, au consommateur que nos pays font du cacao propre. D'ici fin 2020, chaque planteur sera recensé. Sa plantation sera géolocalisée et nous saurons s'il y a des enfants à risques dans les plantations », explique Yves Koné, directeur général du CCC.
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