
Giscard Minichelot est un ex-milicien de la guerre civile des années 1990. C'est une altercation entre ce proche de Marcel Ntsourou et les forces de l'ordre qui aurait mis le feu aux poudres dans cette affaire.
Selon la version de Minichelot, la veille des combats, le 15 décembre, un ami l'appelle et lui donne rendez-vous en ville dans l'après-midi. Arrivé sur les lieux, des inconnus en civil et armés lui tirent dessus. Pour lui, pas de doute, c'est un guet-apens. Giscard Minichelot, surnommé aussi « Le Blanc », est sauvé par d'autres hommes de Marcel Ntsourou venus à sa rescousse.
Le groupe rejoint alors le domicile du colonel. Une maison encerclée, le soir même, par les forces de sécurité. La nuit passe et dans la matinée du 16 décembre, Le Blanc affirme que c'est bien l'armée qui aurait attaqué en premier.
Une version qui contredit celle des autorités. Selon le gouvernement, il n'y a eu aucun piège. Le 15 décembre, c'est Giscard Minichelot lui-même qui aurait attaqué une patrouille de police. Sa voiture aurait été retrouvée au domicile de Marcel Ntsourou. Des agents se seraient alors présentés pour une perquisition et auraient essuyé des tirs. Les forces de l'ordre auraient alors décidé d'intervenir.
Il reste encore plus d'une centaine d'accusés à interroger pour confirmer ou contredire le récit de Giscard Minichelot. 113 autres personnes sont accusées. Ou plutôt 112 puisque mercredi une mineure a été mise en liberté provisoire. La Cour s'est déclarée incompétente pour son cas et a renvoyé son dossier au parquet. Par ailleurs, les avocats ont vu toutes leurs demandes en nullité rejetées.
Source : Rfi.fr
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