Faute d'accord avec l'Etat du Niger, Areva a décidé de stopper la production minière. Les représentants syndicaux nigériens ont appris la nouvelle par les responsables de la Cominac et de la Somaïr, deux sociétés dont l'actionnaire majoritaire est le groupe français.
Pourtant jeudi 2 janvier au soir, tous les salariés étaient à leur poste dans les deux usines d'Arlit comme l'explique Salifou Chipkaou, secrétaire général adjoint de la Synamin, le syndicat des mines. « Nous avons été appelés par le préfet de la part du gouverneur, pour nous demander d’être à notre poste de travail. L’ensemble des travailleurs sont à son poste de travail malgré l’arrêt des installations ».
La direction d'Areva parle de vide juridique pour justifier cette décision. Pourtant, il y a peu, un porte parole du groupe français assurait que le 31 décembre ne constituait pas une date butoir. « On n'est pas à quelques jours près » avait assuré Luc Oursel, le patron d'Areva, début décembre.
« La souveraineté de nos matières premières »
Pour les syndicats des salariés nigériens, cet arrêt de production est donc un nouveau moyen de pression d'Areva. « On dit qu’on arrête les installations, qu’on arrête la production… vous savez très bien que cela va créer une sorte de psychose au niveau des travailleurs. Mais ça c’est raté ! Quand il s’agit de défendre la souveraineté de nos matières premières, nous ne pouvons qu’être avec l’Etat » précise Salifou Chipkaou.
Selon nos informations une réunion entre le ministre nigérien des Mines et les responsables de la Cominac et de la Somaïr s'est tenue jeudi matin. Les négociations ne sont pas rompues.
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