La ville de Thiès est, de nos jours, confrontée à une destruction accrue et considérable de son espace vert. Selon l’une des résidentes de cette localité, des cadavres de baobabs jonchent le sol. L’un des objectifs de cette destruction est de construire de nouveaux quartiers de la ville de Thiès. Actuellement, des bulldozers déracinent les arbres de la dense et petite forêt entre le rail et la route de l’ENOA.
Par ailleurs, « les beaux vieux cailcédrats et fromagers sont décimés par les bergers qui en font des pâturages aériens » indique Ute G Bocandé, habitante de la localité, avant d’ajouter que ces espaces qui faisaient autrefois le bonheur des sportifs (Footing), des citoyens même de la ville et des innombrables espèces de petits animaux « sont agressés également par les videurs de poubelles ».
Avec cette allure et ces actes qui portent atteinte de plein fouet à notre environnement, si rien n’est fait « on va respirer l’air sale et pollué qui n’aura rien à envier à l’air de Dakar, on n’aura plus d’espace naturel pour se promener. Fini, cette niche de flore et de faune riche et variée ».
« Le poumon vert » qui fournissait d’oxygène à la ville de Thiès et au Sénégal n’existe presque plus via des actions désastreuses de l’homme sur la nature. Sur peu, les conséquences ne vont pas tarder à se faire sentir sur nos vies de toujours.
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