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Naufrage du Costa Concordia: des scènes dignes du Titanic

Le commandant du bateau, Francesco Schettino, ainsi que son second, Ciro Ambrosio, ont été arrêtés, accusés notamment d'homicides multiples et d'abandon du navire. Selon le procureur en charge du dossier, le commandant s'est approché « maladroitement » de la côte en réalisant une manoeuvre « imprudente » et le paquebot a heurté un rocher qui s'est encastré dans la coque, provoquant une voie d'eau importante.



Naufrage du Costa Concordia: des scènes dignes du Titanic
Le commandant Schettino s'était auparavant défendu en affirmant avoir « heurté un éperon rocheux » qui ne figurait pas sur les cartes nautiques, une hypothèse exclue par les garde-côtes.
Les boîtes noires du bateau ont été récupérées pour être exploitées par la justice afin de déterminer plus précisément l'enchaînement des événements et des décisions prises par le commandement. L'équipage était composé d'un millier de personnes dont environ 300 Philippins.
Le Costa Concordia, «temple du divertissement»
Le Costa Concordia, parti de Civitavecchia vers 18H00 GMT vendredi, transportait 4 229 personnes dont plus de 3 000 touristes, en particulier 989 Italiens, 569 Allemands, 462 Français, 177 Espagnols, 129 Américains.
Selon un communiqué de Costa Crociere, le paquebot effectuait une croisière en Méditerranée au départ de Savone « avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone et Marseille ».


Le Concordia était considéré comme un véritable « temple du divertissement » avec ses 58 suites avec balcons, cinq restaurants, 13 bars, cinq jacuzzis et quatre piscines. Au moment de l'accident, les passagers étaient en train de dîner ou pour certains déjà au lit. Plusieurs passagers ont décrit des « scènes d'apocalypse » et de « panique » avec des bousculades entre passagers cherchant à monter sur les chaloupes, au milieu de cris et pleurs de la cinquantaine d'enfants et des nombreux retraités participant à la croisière.

Les rescapés évoquent le naufrage du Titanic. Ce dimanche 15 janvier 2012 au matin, des centaines de passagers sont encore sous le choc de l'accident maritime survenu dans la nuit de vendredi à samedi. Le navire effectuait un périple en Méditerranée lorsqu'il a heurté un récif. En raison d’une importante voie d’eau, le bateau a commencé à sombrer. 

Témoignage d'une rescapée
Joëlle, une passagère, raconte la désorganisation des secours sur le bateau
« Une fois qu'on était dans les canots, on ne pouvait pas s'éloigner du bateau parce personne n'arrivait à nous remorquer et on avait l'impression que tout allait nous tomber dessus... on ne voyait pas vraiment des membres de l'équipage travailler... c'était tout grippé, (l'équipage) n'arrivait pas à tourner les manivelles... on est restés plus d'une heure sur les ponts en haut, beaucoup de temps perdu avant de rejoindre les canots de sauvetage... »
 
            Sur les 4 229 personnes qui se trouvaient à bord, trois ont perdu la vie dont deux Français. Une quarantaine d'autres passagers manquent à l'appel sans que l'on sache précisément s'il s'agit de disparus ou de passagers qui auraient trouvé refuge à terre et qui ne se seraient pas manifestés. Ainsi, deux passagers ont été retrouvés vivants à bord du navire ce dimanche matin.
De même, « du bruit a été entendu » ce dimanche matin en provenance d'un des ponts, a indiqué un porte-parole des pompiers qui ont poursuivi les recherches toute la nuit, « mais il n'y a pas de contacts par la voix », a-t-il précisé.
Le commandant du bateau, Francesco Schettino, ainsi que son second, Ciro Ambrosio, ont été arrêtés, accusés notamment d'homicides multiples et d'abandon du navire. Selon le procureur en charge du dossier, le commandant  s'est approché « maladroitement » de la côte en réalisant une manoeuvre « imprudente » et le paquebot a heurté un rocher qui s'est encastré dans la coque, provoquant une voie d'eau importante.
Le commandant Schettino s'était auparavant défendu en affirmant avoir « heurté un éperon rocheux » qui ne figurait pas sur les cartes nautiques, une hypothèse exclue par les garde-côtes.
Les boîtes noires du bateau ont été récupérées pour être exploitées par la justice afin de déterminer plus précisément l'enchaînement des événements et des décisions prises par le commandement. L'équipage était composé d'un millier de personnes dont environ 300 Philippins.
Le Costa Concordia, «temple du divertissement»


Le Costa Concordia, parti de Civitavecchia vers 18H00 GMT vendredi, transportait 4 229 personnes dont plus de 3 000 touristes, en particulier 989 Italiens, 569 Allemands, 462 Français, 177 Espagnols, 129 Américains.
Selon un communiqué de Costa Crociere, le paquebot effectuait une croisière en Méditerranée au départ de Savone « avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone et Marseille ».


Le Concordia était considéré comme un véritable « temple du divertissement » avec ses 58 suites avec balcons, cinq restaurants, 13 bars, cinq jacuzzis et quatre piscines. Au moment de l'accident, les passagers étaient en train de dîner ou pour certains déjà au lit. Plusieurs passagers ont décrit des « scènes d'apocalypse » et de « panique » avec des bousculades entre passagers cherchant à monter sur les chaloupes, au milieu de cris et pleurs de la cinquantaine d'enfants et des nombreux retraités participant à la croisière.
Source : RFI
 


Dimanche 15 Janvier 2012 - 10:44


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