Son nom n'a pas été rendu public mais on sait qu'il a 37 ans, qu'il est né en Algérie, qu'il habitait Grenoble, dans le sud-est de la France, juste avant de rejoindre les islamistes armés dans le nord du Mali. Il a trois enfants mais vit séparé d'eux et de son épouse depuis plus de six mois.
De son histoire personnelle, on a aussi appris qu'il avait, par deux fois, sollicité sur dossier un poste d'adjoint de sécurité, ce qui est en France une fonction d'auxiliaire de police. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) où cet islamiste radical a été interrogé depuis son retour en France, en début de semaine, en sait sans nul doute bien plus sur son parcours et notamment sur la logique ou non de son engagement combattant.
Ce sont des soldats français qui l'ont appréhendé, début mars 2013, après de violents affrontements, dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. Il a été transféré avec une dizaine d'autres jihadistes à Bamako où il a été détenu et sans doute déjà interrogé avant d'être renvoyé en France. Il s'y trouve donc poursuivi -sans statut de prisonnier de guerre- et maintenu en détention provisoire, comme l'avait demandé le parquet de Paris dès son arrivée en France.
Source : Rfi.fr
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