Dans les Kivus, la Monusco peut désormais compter non seulement sur la brigade d’intervention, cette unité d’élite de casques bleus, mais aussi sur l’utilisation de drones. Les premières images fournies par ces appareils de surveillance ont ravi les officiels de l’ONU.
« On peut voir le visage de jeunes qui jouent au foot depuis une altitude de 2 500 mètres », s’est enthousiasmé Hervé Ladsous, le patron des casques bleus. Grâce à leurs caméras thermiques et infrarouges, ces appareils se révèlent particulièrement utiles une fois la nuit tombée.
L’ONU veut mettre fin une bonne fois pour toutes à la présence sur place des rebelles hutus des FDLR. « C’est notre priorité », dit le chef de la Monusco, Martin Kobler. La difficulté est que les FDLR ne se battent pas comme le faisait le M23. Ce sont au contraire de petits groupes très mobiles qui fuient l’affrontement et se fondent dans la population civile.
Leur disparition prendra un peu de temps disent les diplomates onusiens, mais ils assurent que le conflit en RDC est désormais à un tournant de son histoire.
Source : Rfi.fr
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