Avec 131 voix pour, aucune voix contre, le CNT a joué le rôle qui lui est attribué et validé le projet des militaires au pouvoir. Le texte « fixe la Transition à cinq ans renouvelables, avec la pacification du territoire comme préalable à des élections crédibles », selon le communiqué du CNT. En clair, le général Assimi Goïta reste à la présidence et tous les organes de la Transition sont maintenus pour une durée indéfinie.
Les références à l'accord de paix de 2015 - rompu par les autorités de transition - et au protocole de la Cédéao - qu'elles ont choisi de quitter - sont désormais « obsolètes » et disparaissent de la Charte.
« Pas susceptible de révision »
La nouvelle version de la Charte de transition n'a pas encore été publiée et le communiqué officiel ne fait pas mention d'une dernière modification notable, pourtant confirmée à RFI par plusieurs membres du CNT : la possibilité pour le président de Transition de se présenter aux prochaines élections, présidentielles et générales.
La Charte de transition initiale le lui interdisait, et cette interdiction n'était « pas susceptible de révision ». C'est du moins ce que prévoyait la charte adoptée à l'issue des concertations nationales de 2020. Les membres du gouvernement de transition et du CNT seront également autorisés à concourir.
Le texte doit désormais être promulgué par le chef de l'État Assimi Goïta, ce qui devrait être fait très rapidement. La nouvelle version de la Charte de transition sera publiée après sa promulgation.
« Tout le monde peut se présenter à des élections qui ne sont et ne seront jamais à l'ordre du jour, c'est donc un faux débat », résume dans un sarcasme amer un ancien ministre.
« Illégale », « injuste », « antidémocratique », « inopportune » : ce sont les mêmes mots reviennent chez tous les militants pro-démocratie.
Un ancien dirigeant de parti, aujourd'hui dissous, dénonce un « hold-up juridique » : « malgré son mépris pour le droit, constate cette source, le régime a besoin de son apparat » afin de « cimenter ses desseins ». « Peu importe la détresse des Maliens ou la mort en série de leurs frères d'armes, s'indigne un autre ancien ministre, en référence aux récentes attaques jihadistes, ils ne pensent qu'à renforcer leur pouvoir. »
Tous appellent à la « résistance ». Bien conscients pourtant que, selon les mots de l'un d'entre eux, « le régime est déterminé à écraser toute contradiction, voire opposition ».
Les références à l'accord de paix de 2015 - rompu par les autorités de transition - et au protocole de la Cédéao - qu'elles ont choisi de quitter - sont désormais « obsolètes » et disparaissent de la Charte.
« Pas susceptible de révision »
La nouvelle version de la Charte de transition n'a pas encore été publiée et le communiqué officiel ne fait pas mention d'une dernière modification notable, pourtant confirmée à RFI par plusieurs membres du CNT : la possibilité pour le président de Transition de se présenter aux prochaines élections, présidentielles et générales.
La Charte de transition initiale le lui interdisait, et cette interdiction n'était « pas susceptible de révision ». C'est du moins ce que prévoyait la charte adoptée à l'issue des concertations nationales de 2020. Les membres du gouvernement de transition et du CNT seront également autorisés à concourir.
Le texte doit désormais être promulgué par le chef de l'État Assimi Goïta, ce qui devrait être fait très rapidement. La nouvelle version de la Charte de transition sera publiée après sa promulgation.
« Tout le monde peut se présenter à des élections qui ne sont et ne seront jamais à l'ordre du jour, c'est donc un faux débat », résume dans un sarcasme amer un ancien ministre.
« Illégale », « injuste », « antidémocratique », « inopportune » : ce sont les mêmes mots reviennent chez tous les militants pro-démocratie.
Un ancien dirigeant de parti, aujourd'hui dissous, dénonce un « hold-up juridique » : « malgré son mépris pour le droit, constate cette source, le régime a besoin de son apparat » afin de « cimenter ses desseins ». « Peu importe la détresse des Maliens ou la mort en série de leurs frères d'armes, s'indigne un autre ancien ministre, en référence aux récentes attaques jihadistes, ils ne pensent qu'à renforcer leur pouvoir. »
Tous appellent à la « résistance ». Bien conscients pourtant que, selon les mots de l'un d'entre eux, « le régime est déterminé à écraser toute contradiction, voire opposition ».
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