Plus de 1 000 soldats ougandais supplémentaires ont été déployés à Bunia, mais aussi dans les territoires de Mahagi et Djugu, en Ituri, selon les experts de l’ONU. Ce déploiement s’est fait sans l’approbation préalable du gouvernement congolais, il ne relevait pas non plus du mandat officiel de l’opération conjointe Shujaa, précisent les mêmes sources.
À la tête de cette opération figure le général de division Felix Busizoori, commandant de la 4ème division d’infanterie ougandaise.
L’Ouganda a justifié cette intervention par la nécessité de lutter contre le mouvement armé Codeco. Mais selon les experts, les motivations ougandaises vont au-delà de la protection des civils : il s’agirait aussi de protéger des intérêts économiques et géopolitiques, notamment dans le commerce des minerais et de l’or, l’exploitation du pétrole et du gaz dans le lac Albert, ou encore les échanges transfrontaliers et des contrats jugés lucratifs.
La présence des militaires ougandais est mal perçue à Bunia. Les Forces armées congolaises (FARDC), les autorités provinciales et une partie de la communauté Lendu y ont vu une menace directe.
Selon les experts onusiens, pour désamorcer les tensions et éviter une confrontation avec une seconde armée étrangère, le président congolais Félix Tshisekedi a entériné le déploiement.
Depuis, des patrouilles conjointes FARDC-UPDF ont été mises en place dans certaines zones, dès mars 2025. Et depuis le 20 juin, la RDC et l’Ouganda ont signé un accord pour poursuivre leur opération militaire conjointe.
À la tête de cette opération figure le général de division Felix Busizoori, commandant de la 4ème division d’infanterie ougandaise.
L’Ouganda a justifié cette intervention par la nécessité de lutter contre le mouvement armé Codeco. Mais selon les experts, les motivations ougandaises vont au-delà de la protection des civils : il s’agirait aussi de protéger des intérêts économiques et géopolitiques, notamment dans le commerce des minerais et de l’or, l’exploitation du pétrole et du gaz dans le lac Albert, ou encore les échanges transfrontaliers et des contrats jugés lucratifs.
La présence des militaires ougandais est mal perçue à Bunia. Les Forces armées congolaises (FARDC), les autorités provinciales et une partie de la communauté Lendu y ont vu une menace directe.
Selon les experts onusiens, pour désamorcer les tensions et éviter une confrontation avec une seconde armée étrangère, le président congolais Félix Tshisekedi a entériné le déploiement.
Depuis, des patrouilles conjointes FARDC-UPDF ont été mises en place dans certaines zones, dès mars 2025. Et depuis le 20 juin, la RDC et l’Ouganda ont signé un accord pour poursuivre leur opération militaire conjointe.
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