De sources militaires, la première attaque a eu lieu dans la localité de Bodo, département de Logone et Chari, près du lac Tchad. Les assaillants, qui ont traversé la frontière par dizaines à bord de véhicules et à moto, ont eu un violent accrochage pendant une heure environ avec une position des forces de défense camerounaise.
Au petit matin, trois corps d’islamistes ont été retrouvé sur place avec un important arsenal d’armes et de munitions. Le lendemain, toujours aux aurores, une autre colonne d’assaillants a croisé une patrouille de jeunes d’un comité de vigilance chargé de la surveillance de villages dans le département du Mayo-Sava. Trois d’entre eux ont été tués mais ils ont réussi à passer l’alerte et à contraindre les insurgés à un repli.
Ces attaques interviennent alors qu’une certaine accalmie règne dans la région depuis quatre à cinq mois. Une stratégie en trompe-l’œil selon l’armée camerounaise, laquelle n’a pas desserré son dispositif et sa vigilance dans l’extrême-nord.
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