La Division spéciale de cybercriminalité (DSC) a procédé à l'arrestation de deux individus de nationalité étrangères détenteurs d'une « pharmacie noire » dénommée « Code in Africa » située au point E (Dakar). Ces produits entrés de façon illégale au Sénégal, sont destinés à faire « grossir le pénis, éviter la perte de cheveux, donner du tonus ».
Le responsable des livraisons à "Cod in Africa", Crépen Badagbon de nationalité togolaise et la Tchadienne Madina Amelia Ndour, responsable de confirmation de la même société sont en garde à vue à la Dsc. Ils sont poursuivis pour « mise en danger de la vie d'autrui, trafic illicite de produits médicaux et exercice illégal de la profession de pharmacien », rapporte le quotidien Libération dans sa parution de ce lundi 14 juillet 2025.
En effet, dans le cadre de la surveillance des contenus illicites circulant en ligne, rapporte la même source, la Dsc a observé la diffusion répétée de publicités promouvant la vente de produits potentiellement interdits. Ces publicités, accessibles via des canaux de messageries instantanées, laissaient apparaître un circuit de commercialisation parallèle échappant aux mécanismes de contrôle habituels, en violation des règles en matière d'hygiène et de santé publique. Souvent accompagnées de contenus pour adultes, elles étaient largement relayées sur les réseaux sociaux. Un numéro de téléphone y était systématiquement associé, servant de point de contact pour les clients intéressés.
C'est suite à l'analyse de ce numéro que la Dsc a pu établir rapidement un contact avec un individu se présentant comme vendeur. Ce dernier a confirmé la disponibilité du produit (pour grossir le pénis, retarder l'éjaculation, éviter la perte de cheveux, des lubrifiants...) et proposé une commande avec possibilité de livraison dans la journée. Aussitôt informé, le Procureur de la République a ordonné l’ouverture d'une enquête.
Des éléments du Groupe de recherches et d'interpellations (Gri), se sont rendus dans le quartier de Fass Delorme, à proximité de l'Université Amadou Hampathé Ba, pour procéder à l'identification et à l'interpellation des mis en cause.
Un achat test a été organisé. Le livreur, une fois sur les lieux, a conduit les agents vers l'entrepôt principal situé au Point-E. A l'intérieur des locaux, un vaste dépôt contenant divers types de produits a été découvert, ainsi qu'un centre d'appel occupé par plus de 25 personnes. Ce centre servait à échanger avec les clients exposés aux annonces diffusées principalement sur Facebook.
Lors de leur audition, rapporte la même source, les mis en cause ont reconnu commercialiser ces produits sans aucune autorisation préalable. Ils ont également déclaré que les marchandises étaient importées depuis le Maroc, où se trouverait le propriétaire principal de la boutique, sans toutefois être en mesure de fournir le moindre document officiel autorisant leur mise en vente au Sénégal.
Par ailleurs, les résultats de l'expertise réalisée par l'Agence de régulation pharmaceutique ont confirmé que les produits saisis présentent un danger pour la santé publique et ne sont pas autorisés à la vente sur le territoire national. L'enquête suit son cours.
Le responsable des livraisons à "Cod in Africa", Crépen Badagbon de nationalité togolaise et la Tchadienne Madina Amelia Ndour, responsable de confirmation de la même société sont en garde à vue à la Dsc. Ils sont poursuivis pour « mise en danger de la vie d'autrui, trafic illicite de produits médicaux et exercice illégal de la profession de pharmacien », rapporte le quotidien Libération dans sa parution de ce lundi 14 juillet 2025.
En effet, dans le cadre de la surveillance des contenus illicites circulant en ligne, rapporte la même source, la Dsc a observé la diffusion répétée de publicités promouvant la vente de produits potentiellement interdits. Ces publicités, accessibles via des canaux de messageries instantanées, laissaient apparaître un circuit de commercialisation parallèle échappant aux mécanismes de contrôle habituels, en violation des règles en matière d'hygiène et de santé publique. Souvent accompagnées de contenus pour adultes, elles étaient largement relayées sur les réseaux sociaux. Un numéro de téléphone y était systématiquement associé, servant de point de contact pour les clients intéressés.
C'est suite à l'analyse de ce numéro que la Dsc a pu établir rapidement un contact avec un individu se présentant comme vendeur. Ce dernier a confirmé la disponibilité du produit (pour grossir le pénis, retarder l'éjaculation, éviter la perte de cheveux, des lubrifiants...) et proposé une commande avec possibilité de livraison dans la journée. Aussitôt informé, le Procureur de la République a ordonné l’ouverture d'une enquête.
Des éléments du Groupe de recherches et d'interpellations (Gri), se sont rendus dans le quartier de Fass Delorme, à proximité de l'Université Amadou Hampathé Ba, pour procéder à l'identification et à l'interpellation des mis en cause.
Un achat test a été organisé. Le livreur, une fois sur les lieux, a conduit les agents vers l'entrepôt principal situé au Point-E. A l'intérieur des locaux, un vaste dépôt contenant divers types de produits a été découvert, ainsi qu'un centre d'appel occupé par plus de 25 personnes. Ce centre servait à échanger avec les clients exposés aux annonces diffusées principalement sur Facebook.
Lors de leur audition, rapporte la même source, les mis en cause ont reconnu commercialiser ces produits sans aucune autorisation préalable. Ils ont également déclaré que les marchandises étaient importées depuis le Maroc, où se trouverait le propriétaire principal de la boutique, sans toutefois être en mesure de fournir le moindre document officiel autorisant leur mise en vente au Sénégal.
Par ailleurs, les résultats de l'expertise réalisée par l'Agence de régulation pharmaceutique ont confirmé que les produits saisis présentent un danger pour la santé publique et ne sont pas autorisés à la vente sur le territoire national. L'enquête suit son cours.
Autres articles
-
Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet
-
4ᵉ opération d’Appel Public à l’Épargne : le Sénégal veut mobiliser 400 milliards FCFA
-
Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : le COJOJ en mission de sensibilisation à Kolda
-
Distribution de l'eau : SEN’EAU et SENELEC annoncent des perturbations ce samedi
-
Sénégal : le FMI annonce des progrès pour un nouveau programme de prêts et enquête sur les dettes non déclarées




Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet


