Un incident inédit s’est produit ce lundi à Tambacounda (est du Sénégal). Des conducteurs de motos-taxis, plus connus sous le nom de « jakartamen », ont pris la décision de déloger les élèves de leurs établissements scolaires pour manifester leur mécontentement face à une mesure prise par le ministre des Transports. La décision en question impose aux conducteurs de motos-taxis l'obligation de se procurer des plaques d’immatriculation pour leurs véhicules, à un coût de 28 000 FCFA, une somme jugée trop élevée par les professionnels du secteur.
Ce lundi, les établissements scolaires de la commune étaient désertés, aucun élève n'étant présent, suite à cette action de protestation. Les jakartamen considèrent cette décision comme une surcharge financière, et ont décidé de faire entendre leur voix en perturbant le déroulement normal de la journée scolaire.
Cette situation soulève des inquiétudes parmi les autorités scolaires, qui craignent que l’année scolaire ne soit gravement perturbée. Boubacar Ba, principal du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Thierno Souleymane Agn, a exprimé son inquiétude à la radio Sénégal Tambacounda. Il a précisé que, si aucune solution n'était trouvée rapidement, les examens du premier semestre risquaient de subir des retards conséquents, affectant ainsi le calendrier académique.
De leur côté, les jakartamen de Tambacounda avaient déjà exprimé leur mécontentement dans une conférence de presse. Leur président, Mouhamed Ndiaye, a dénoncé cette nouvelle mesure imposée par les autorités et a estimé qu’elle allait aggraver la situation des conducteurs de motos-taxis, qui peinent déjà à faire face à diverses contraintes économiques.
Ce lundi, les établissements scolaires de la commune étaient désertés, aucun élève n'étant présent, suite à cette action de protestation. Les jakartamen considèrent cette décision comme une surcharge financière, et ont décidé de faire entendre leur voix en perturbant le déroulement normal de la journée scolaire.
Cette situation soulève des inquiétudes parmi les autorités scolaires, qui craignent que l’année scolaire ne soit gravement perturbée. Boubacar Ba, principal du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Thierno Souleymane Agn, a exprimé son inquiétude à la radio Sénégal Tambacounda. Il a précisé que, si aucune solution n'était trouvée rapidement, les examens du premier semestre risquaient de subir des retards conséquents, affectant ainsi le calendrier académique.
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