Le principal temps fort de la cérémonie, retransmise en direct à la télévision, a été le discours de Pierre Nkurunziza. Il a appelé les Burundais à faire de Jean-Baptiste Bagaza un « modèle » pour sa contribution au développement du pays, mais aussi, a-t-il expliqué, parce que sous sa présidence le pays n'a pas connu de « conflit ethnique ». Une précision remarquée alors justement que Pierre Nkurunziza est accusé d'attiser la fibre ethnique pour garder le pouvoir, ce qu'il a toujours nié. La veille, déjà, le chef de l'Etat avait assisté à la messe donnée en l'honneur de l'ancien président et, après trois journées de deuil national, il s'est recueilli devant le corps Jean-Baptiste Bagaza exposé dans le hall de l'Assemblée nationale. Certains voient dans ces hommages répétés à un ancien président tutsi un geste d'apaisement en cette période de crise. Quand d'autres s'interrogent sur une possible opération de communication. D'autant que le président Bagaza semble faire l'unanimité. Même l'évêque de Bujumbura a salué sa mémoire mardi, précisant que, de son vivant, il s'était réconcilié avec l'Eglise catholique. Allusion à ses démêlés avec Rome du temps où il était au pouvoir, considérés comme l'une des raisons de sa chute. Source: Rfi.fr
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