Le prêtre français Georges Vandenbeusch (c) célébrant une messe dans le nord du Cameroun, le 22 juillet 2012. AFP PHOTO / DIOCESE DE NANTERRE
« Des villageois ont vu les ravisseurs entrer en motos, phares éteints, avec le père Vandenbeush, dans la commune de Kéréwa au Nigeria », a assuré à RFI Augustine Awa Fonka, le gouverneur de la province de l'extrême nord du Cameroun. Il ne fait aucun doute pour lui que le rapt, mené par dix à vingt hommes en armes, porte la marque de la secte islamiste Boko Haram, dont le fief se trouve à quelques dizaines de kilomètres de l'autre côté de la frontière. Le gouvernement camerounais dit procéder à des vérifications de son côté mais semble partager son analyse. Selon des témoins, tout de suite après le rapt, les ravisseurs auraient pris la direction du Nigeria voisin.
Les ravisseurs, avant d'emmener le père Georges, s'en sont pris aux soeurs du diocèse à qui ils ont demandé de l'argent. Ils ont également pillé et cassé sur leur passage. « Leur comportement me rappelle celui des autres brigands qui ont attaqué cette même paroisse il y a six ans », relève pour sa part l'évêque de Maroua Mokolo, Monseigneur Philip Stevens.
Le père Georges Vandenbeush avait eu le temps, avant le rapt, d'alerter l'ambassade de France qui a à son tour prévenu les autorités militaires camerounaises. Mais, selon nos informations, les brigades d'interventions rapides, les mieux équipées et les mieux formées du Cameroun, sont arrivées sur les lieux quelques minutes seulement après la fuite des ravisseurs.
→A (RE)LIRE : Un prêtre français enlevé dans le nord du Cameroun
Un prêtre engagé et conscient du contexte
Le père Georges Vandenbeusch, 42 ans, était curé depuis 2011 de la paroisse de Nguetchewe après avoir officié dans la région parisienne. C'est un homme d'église engagé, prêt à aller porter la foi dans les zones les plus reculées et les plus instables. Il s'occupait notamment d'aider les quelques 10 000 réfugiés nigérians qui ont fui au Cameroun.
Dans sa dernière lettre publiée en septembre, il relatait ainsi les difficultés de sa mission. « Plusieurs catéchistes que nous connaissions ont été tués » au Nigeria. « Les combats contre la secte islamiste font rage juste à côté, mais mon travail ici est passionnant » écrit-il encore.
En avril dernier, lors de la libération de la famille Moulin-Fournier, ce prêtre affirmait aux journalistes être conscient qu'il exercait son culte dans un lieu dangereux « Il faut être prudent, disait-il alors. On va voir comment la situation évolue. Avec tous les habitants où je vis, même avec les musulmans, ça va. C’est paisible en tous cas aujourd’hui. » .
Autres réactions
Pour Mgr Philipp Stevens, évêque de Maroua Mokolo, le père Georges était une personnalité appréciée.
Source : Rfi.fr
Les ravisseurs, avant d'emmener le père Georges, s'en sont pris aux soeurs du diocèse à qui ils ont demandé de l'argent. Ils ont également pillé et cassé sur leur passage. « Leur comportement me rappelle celui des autres brigands qui ont attaqué cette même paroisse il y a six ans », relève pour sa part l'évêque de Maroua Mokolo, Monseigneur Philip Stevens.
Le père Georges Vandenbeush avait eu le temps, avant le rapt, d'alerter l'ambassade de France qui a à son tour prévenu les autorités militaires camerounaises. Mais, selon nos informations, les brigades d'interventions rapides, les mieux équipées et les mieux formées du Cameroun, sont arrivées sur les lieux quelques minutes seulement après la fuite des ravisseurs.
→A (RE)LIRE : Un prêtre français enlevé dans le nord du Cameroun
Un prêtre engagé et conscient du contexte
Le père Georges Vandenbeusch, 42 ans, était curé depuis 2011 de la paroisse de Nguetchewe après avoir officié dans la région parisienne. C'est un homme d'église engagé, prêt à aller porter la foi dans les zones les plus reculées et les plus instables. Il s'occupait notamment d'aider les quelques 10 000 réfugiés nigérians qui ont fui au Cameroun.
Dans sa dernière lettre publiée en septembre, il relatait ainsi les difficultés de sa mission. « Plusieurs catéchistes que nous connaissions ont été tués » au Nigeria. « Les combats contre la secte islamiste font rage juste à côté, mais mon travail ici est passionnant » écrit-il encore.
En avril dernier, lors de la libération de la famille Moulin-Fournier, ce prêtre affirmait aux journalistes être conscient qu'il exercait son culte dans un lieu dangereux « Il faut être prudent, disait-il alors. On va voir comment la situation évolue. Avec tous les habitants où je vis, même avec les musulmans, ça va. C’est paisible en tous cas aujourd’hui. » .
Autres réactions
Pour Mgr Philipp Stevens, évêque de Maroua Mokolo, le père Georges était une personnalité appréciée.
Source : Rfi.fr
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