Devant les locaux de l’ambassade de France à Ouagadougou, la présidente du Conseil supérieur de la communication a condamné « cette barbarie inimaginable ». « Nous disons qu’aucun journaliste ne doit mourir. En tout cas, pas de cette manière et dans l’exercice de sa profession. C’est pour cela que nous condamnons la barbarie de Charlie Hebdo », a ainsi déclaré Nathalie Somé.
Gilles Thibault, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, a affirmé qu’au-delà des journalistes, ces attaques ont été menées contre des valeurs « qui sont celles de la liberté, de la démocratie, de la tolérance, du droit d’expression et de la laïcité. Il faut évidemment se battre pour qu’on puisse continuer, que vous puissiez les uns et les autres écrire ce que vous voulez et que les caricaturistes puissent dire avec leurs dessins des vérités essentielles. »
Pour Charlemagne Abissi de l'Union nationale de l'audiovisuel libre du Faso (Unalfa), avec cette mobilisation mondiale, personne ne doit encore avoir l’idée de s’attaquer à la liberté de presse et d’expression : « Il y a d’autres moyens dans une civilisation qu’est la nôtre aujourd’hui, de régler les questions. On peut prendre le temps de poser le problème, d’en discuter. J’espère en tout cas que certains en prendront de la graine à partir de maintenant en se disant qu’il faut changer de méthode de revendication. »
Selon les professionnels burkinabè, Charlie Hebdo a été touché à Paris mais c’est toute la profession qui en a ressenti l’impact.
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